L'actualité régionale à travers la presse 21 septembre

COMORES
Les comoriens de la diaspora invités à s’inscrire sur les listes électorales



La CENI (Commission Electorale Nationale Indépendante) est en train de réviser le fichier électoral. L’institution appelle les comoriens de la diaspora à s’inscrire même si ce n’est pas simple car les ambassades et les consulats n’ont pas les moyens de le faire. Les comoriens de l’étranger doivent donc faire le voyage pour s’inscrire, à leurs frais bien sûr. « C’est important » dit la CENI car les fichiers ne seront pas révisés de sitôt ; et certains pourraient prétendre à se présenter à des élections à l’avenir. Jusqu’aujourd’hui il n’a jamais été possible de permettre aux très nombreux comoriens vivant en France ou ailleurs de voter à distance.



L’avocat Said Larifou est de retour au pays

Said Larifou s’était mis au service du président Azali pendant les Assises Nationales et lors du référendum constitutionnel. Puis il avait effectué un voyage à la Réunion qui est plutôt mal passé puisqu’il s’est retrouvé en garde à vue pendant 48 heures à St Pierre ; poursuivi pour banqueroute et abus de biens sociaux. L’avocat, qui exerçait auparavant à la Réunion, doit une somme de 370 000 euros aux impôts ; qu’il affirme avoir commencé à rembourser. Il est convoqué devant le tribunal correctionnel en avril 2019. Said Larifou a donné une interview à « Al Watwan » dans laquelle il se défend des accusations d’escroquerie à son encontre.




MADAGASCAR
Une augmentation considérable du prix de l’eau


Quand la « Jirama » – la société d’électricité et d’eau à Madagascar- augmente les prix elle ne fait pas dans la demi-mesure. A partir du mois de janvier l’eau va augmenter de … 800% !
« Cette mesure est nécessaire pour apporter des amélioration dans la qualité de l’eau desservie aux usagers » explique la direction citée dans « l’Express de Madagascar ». La Jirama veut aussi renouveler les tuyauteries. Une bonne partie du réseau date de l’époque coloniale.



Dans le sud malgache, à Fort-Dauphin, un bras de fer est engagé entre les habitants et une société minière

La société multinationale QMM extrait dans le sable, depuis longtemps, un minerai, l’ilménite, qui est utilisé surtout dans les peintures industrielles ; mais elle exploite depuis peu un autre minerai rare : la monazite qui est fortement radio-actif. Un collectif d’habitants exige des études environnementales sur l’impact sanitaire de cette extraction.  « Nous avons remarqué la récurrence de certaines maladies et certaines pathologies qu’il n’y avait pas auparavant, comme des malformations congénitales chez les nouveaux nés » explique un responsable du collectif interrogé par RFI. Par ailleurs les accords de compensation des paysans pour l’exploitation des terres ne seraient pas respectés.



MAURICE
Les habitants d’Agalega sont en colère. Un vent de révolte souffle sur cette petite île mauricienne


Agalega est une dépendance qui se trouve loin de Maurice vers le nord, à plus de 1 000 kilomètres, en plein milieu de l’Océan Indien. Il n’y a que 300 habitants. Récemment un adulte est tombé malade, et un adolescent a été blessé dans un accident de pêche. Ils ont attendu plusieurs jours une évacuation sanitaire, alors la population en colère a exprimé sa colère devant la résidence du représentant de l’Etat. Le meneur des manifestants, un chanteur appelé Arnaud Poullay a été arrêté et menacé d’être déporté vers Maurice. Finalement ; les choses se sont peu à peu calmées. Les deux malades ont été évacués vers les Seychelles. La ministre mauricienne des collectivités locales annonce qu’elle se rendra sur place très prochainement.


LA REUNION
Les gendarmes répriment sévèrement ceux qui abandonnent leurs voitures


Le site « Zinfos974 » rapporte une opération menée dans le sud de l’île, à St Joseph où des procès verbaux ont été dressés contre des propriétaires de carcasses de voitures. Ils encourent jusqu’à 2 ans de prison et 75 000 euros d’amende pour infraction au code de l’environnement. Les carcasses de voitures sont considérées comme des déchets dangereux et polluants, et elles constituent aussi des gîtes larvaires pour les moustiques qui propagent la dengue et autres maladies.



Les consommateurs réunionnais ont eu la surprise de découvrir des mangues d’Egypte

9 tonnes de mangues importées d’Egypte ont été livrées sur les marchés de la Réunion alors que la saison des mangues locales commence à peine. Mais les amateurs ne s’y trompent pas : La mangue égyptienne est jolie, elle a une belle couleur, mais pas de goût. En tout cas rien de comparable avec la mangue locale. Il n’empêche que cette importation obligera peut-être les producteurs locaux à modérer les prix parce qu’ils ne se gênent pas pour assommer le consommateur, surtout en début de saison, avec des fruits à plus de 10 euros le kilo.