LA REUNION
Les personnels pénitentiaires de la Réunion sont en émoi après le suicide d’un de leurs collègues.
Cela s’est passé en métropole. Un surveillant réunionnais de 27 ans, affecté à Fleury-Mérogis s’est donné la mort après une agression subie de la part d’un détenu. Il l’avait arrosé d’urine. Le surveillant n’a pas supporté l’humiliation. Il s’est jeté d’un pont. Déjà la semaine dernière, un autre surveillant réunionnais a été agressé et gravement blessé à coups de fourchette par un détenu radicalisé. Fleury-Mérogis est la plus grande prison d’Europe ; beaucoup d’originaires d’outremer y sont affectés.
LA REUNION
La France Insoumise veut l’instauration d’un jour férié, fête nationale, pour commémorer la fin de l’esclavage.
Le député réunionnais Jean-Hugues Ratenon a lancé cette proposition de loi soutenue par Jean-Luc Mélenchon. Actuellement chaque département a sa date de commémoration. A La Réunion c’est le 20 décembre, en Guadeloupe et St Martin le 27 mai, en Guyane le 10 juin, en Martinique le 22 mai, à Saint-Barthélemy le 9 octobre, et à Mayotte le 27 avril.
La date proposée par la France Insoumise est le 4 février. Ce jour correspond en 1794 au premier décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises qui fût voté par la Convention.
COMORES
Le ministre de l’intérieur comorien annonce que la question du référendum sera connue dans quelques jours.
Le 30 juillet prochain les comoriens devront dire oui ou non à une nouvelle constitution. Les termes exacts du choix ne sont pas encore tous dévoilés mais on sait déjà que l’objectif est de pouvoir renouveler de 5 ans le mandat du président et que les élections primaires dans les îles à tour de rôle n’existeront plus. 5 partis politiques reconnus seront autorisés à faire campagne à partir du 30 juin. Le ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou a reçu les ambassadeurs en poste à Moroni pour les rassurer sur « l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive ».
MADAGASCAR
Toujours aucune nouvelle de la Haute Cour Constitutionnelle malgache, qui doit se prononcer sur la destitution ou non du président.
Cela traine et beaucoup d’observateurs dans la presse se demandent si le pouvoir n’est pas en train de jouer le pourrissement du mouvement ; « une guerre d’usure » écrit le quotidien « Midi-Madagascar ». Cela fait plus d’un mois que l’opposition occupe la place du 13 mai à Antananarivo. Elle a cependant obtenu une petite victoire auprès du Conseil d’Etat qui a annulé une décision d’interdire les manifestations en province. Le camp présidentiel, le parti HVM, envisage pour sa part de manifester samedi.
MADAGASCAR
Un militant écologiste malgache condamné à deux ans de prison.
Il s’appelle Raleva ; l’année dernière il avait mené campagne contre une compagnie aurifère chinoise qui voulait s’implanter dans la région de Manajary. Il avait demandé publiquement à la compagnie de montrer qu’elle avait bien les permis miniers pour opérer. Les autorités ont considéré qu’il usurpait ainsi les fonctions d’un chef de région. Condamné à 2 ans de prison, il a fait appel et vient de voir sa peine confirmée. Amnesty International prend sa défense. Ironie de l’histoire : son combat est quand même gagné puisque la compagnie n’a finalement pas été autorisée à s’implanter.
Les personnels pénitentiaires de la Réunion sont en émoi après le suicide d’un de leurs collègues.
Cela s’est passé en métropole. Un surveillant réunionnais de 27 ans, affecté à Fleury-Mérogis s’est donné la mort après une agression subie de la part d’un détenu. Il l’avait arrosé d’urine. Le surveillant n’a pas supporté l’humiliation. Il s’est jeté d’un pont. Déjà la semaine dernière, un autre surveillant réunionnais a été agressé et gravement blessé à coups de fourchette par un détenu radicalisé. Fleury-Mérogis est la plus grande prison d’Europe ; beaucoup d’originaires d’outremer y sont affectés.
LA REUNION
La France Insoumise veut l’instauration d’un jour férié, fête nationale, pour commémorer la fin de l’esclavage.
Le député réunionnais Jean-Hugues Ratenon a lancé cette proposition de loi soutenue par Jean-Luc Mélenchon. Actuellement chaque département a sa date de commémoration. A La Réunion c’est le 20 décembre, en Guadeloupe et St Martin le 27 mai, en Guyane le 10 juin, en Martinique le 22 mai, à Saint-Barthélemy le 9 octobre, et à Mayotte le 27 avril.
La date proposée par la France Insoumise est le 4 février. Ce jour correspond en 1794 au premier décret d'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises qui fût voté par la Convention.
COMORES
Le ministre de l’intérieur comorien annonce que la question du référendum sera connue dans quelques jours.
Le 30 juillet prochain les comoriens devront dire oui ou non à une nouvelle constitution. Les termes exacts du choix ne sont pas encore tous dévoilés mais on sait déjà que l’objectif est de pouvoir renouveler de 5 ans le mandat du président et que les élections primaires dans les îles à tour de rôle n’existeront plus. 5 partis politiques reconnus seront autorisés à faire campagne à partir du 30 juin. Le ministre de l’intérieur Mohamed Daoudou a reçu les ambassadeurs en poste à Moroni pour les rassurer sur « l’organisation d’une élection libre, transparente et inclusive ».
MADAGASCAR
Toujours aucune nouvelle de la Haute Cour Constitutionnelle malgache, qui doit se prononcer sur la destitution ou non du président.
Cela traine et beaucoup d’observateurs dans la presse se demandent si le pouvoir n’est pas en train de jouer le pourrissement du mouvement ; « une guerre d’usure » écrit le quotidien « Midi-Madagascar ». Cela fait plus d’un mois que l’opposition occupe la place du 13 mai à Antananarivo. Elle a cependant obtenu une petite victoire auprès du Conseil d’Etat qui a annulé une décision d’interdire les manifestations en province. Le camp présidentiel, le parti HVM, envisage pour sa part de manifester samedi.
MADAGASCAR
Un militant écologiste malgache condamné à deux ans de prison.
Il s’appelle Raleva ; l’année dernière il avait mené campagne contre une compagnie aurifère chinoise qui voulait s’implanter dans la région de Manajary. Il avait demandé publiquement à la compagnie de montrer qu’elle avait bien les permis miniers pour opérer. Les autorités ont considéré qu’il usurpait ainsi les fonctions d’un chef de région. Condamné à 2 ans de prison, il a fait appel et vient de voir sa peine confirmée. Amnesty International prend sa défense. Ironie de l’histoire : son combat est quand même gagné puisque la compagnie n’a finalement pas été autorisée à s’implanter.