Lors de son discours à Labattoir, le candidat Emmanuel Macron, aujourd’hui président de la République, avait jugé l’état de sous-développement de Mayotte honteux pour la France. Le futur Jupiter parlait pourtant de la 4ème puissance économique mondiale (devant l’Angleterre depuis le Brexit).
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C’est donc une grande nation dont l’économie est estimée à 2.228 milliards d’euros que Bruxelles vient de réprimander pour un investissement modeste qu’il refuse de réaliser à Mayotte. L’Union européenne a en effet intimé l’ordre à Paris d’allonger la piste de l’aéroport de Pamandzi pour la mettre aux normes, à défaut de réaliser dans les meilleurs délais des ouvrages de sécurisation indispensables.
Les travaux de création d'une nouvelle piste dans le lagon, convergente avec la piste actuelle, ont été évalués à 131 M€ en 2004. La direction de l'Equipement avait estimé à 180 M€ le coût de ce scénario en valeur 2007, y compris frais de maîtrise d'œuvre. Avec un début de chantier prévu au 1er janvier 2009, la piste actuelle était supposée être remplacée par une piste longue en 2015. Rien n’a été fait. Au contraire, une nouvelle expertise de la DGAC a jugé préférable, compte tenu des prévisions d’évolution du trafic, de débuter le chantier en 2015, pour une réception en 2020. Malgré la demande pressante des élus locaux, le gouvernement socialiste a décidé de repousser le projet en 2050. Les parlementaires PS de Mayotte ont acquiescé bêtement.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qui fut ministre de l’Economie et du Budget sous Hollande, sait maintenant quoi faire pour réparer la honte de la République.
L’opération envisagée par l’UE vise à mettre en conformité l’aérodrome de Pamandzi avec les spécifications de la règlementation européenne et française concernant la mise en place des aires de sécurité de fin de piste (RESA). Ces équipements sont destinés à « réduire les dommages matériels et corporels en cas de sortie de piste longitudinale d’un aéronef ou en cas d’atterrissage trop court ». Le contrat objet du marché s'inscrit dans un projet/programme financé par des fonds de l'Union européenne (FEDER)
L’injonction adressée à Paris montre toute l’impéritie de l’administration de l’Etat, qui n’offre à Mayotte, 101ème département de France, que le développement de la pauvreté, la montée de l’insécurité et de la violence. L’admonestation montre aussi que sans un aéroport international capable d’assurer l’accueil des gros porteurs, la République ne propose aux Mahorais que la régression et le déclin : une promesse coloniale !
Le Conseil départemental doit impérativement relancer le dossier, car la préfecture, gestionnaire des fonds européens, fait entrer l’économie mahoraise, par défaut de financement des investissements structurants, dans une lente et irrévocable agonie.
Les travaux de création d'une nouvelle piste dans le lagon, convergente avec la piste actuelle, ont été évalués à 131 M€ en 2004. La direction de l'Equipement avait estimé à 180 M€ le coût de ce scénario en valeur 2007, y compris frais de maîtrise d'œuvre. Avec un début de chantier prévu au 1er janvier 2009, la piste actuelle était supposée être remplacée par une piste longue en 2015. Rien n’a été fait. Au contraire, une nouvelle expertise de la DGAC a jugé préférable, compte tenu des prévisions d’évolution du trafic, de débuter le chantier en 2015, pour une réception en 2020. Malgré la demande pressante des élus locaux, le gouvernement socialiste a décidé de repousser le projet en 2050. Les parlementaires PS de Mayotte ont acquiescé bêtement.
Le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, qui fut ministre de l’Economie et du Budget sous Hollande, sait maintenant quoi faire pour réparer la honte de la République.
L’opération envisagée par l’UE vise à mettre en conformité l’aérodrome de Pamandzi avec les spécifications de la règlementation européenne et française concernant la mise en place des aires de sécurité de fin de piste (RESA). Ces équipements sont destinés à « réduire les dommages matériels et corporels en cas de sortie de piste longitudinale d’un aéronef ou en cas d’atterrissage trop court ». Le contrat objet du marché s'inscrit dans un projet/programme financé par des fonds de l'Union européenne (FEDER)
L’injonction adressée à Paris montre toute l’impéritie de l’administration de l’Etat, qui n’offre à Mayotte, 101ème département de France, que le développement de la pauvreté, la montée de l’insécurité et de la violence. L’admonestation montre aussi que sans un aéroport international capable d’assurer l’accueil des gros porteurs, la République ne propose aux Mahorais que la régression et le déclin : une promesse coloniale !
Le Conseil départemental doit impérativement relancer le dossier, car la préfecture, gestionnaire des fonds européens, fait entrer l’économie mahoraise, par défaut de financement des investissements structurants, dans une lente et irrévocable agonie.