Les députés d’opposition ont tout fait pour essayer de tirer les vers du nez du premier ministre Pravind Jugnauth. Il a consenti à dire que les travaux aéroportuaires et portuaires réalisés par des entreprises indiennes sur l’un des deux atolls d’Agaléga seront achevés à la fin de l’année, notamment la piste de 3km de long.
Combien coûte ce chantier ? on ne sait pas. A quoi sont destinés ces infrastructures ? on ne sait pas. Au pied du mur, le premier ministre mauricien a reconnu qu’il y a un accord secret avec l’Inde, mais que le gouvernement indien refuse qu’il soit rendu public.
L’opposition est furieuse : « comment un gouvernement étranger peut-il imposer de garder secret un projet mené sur le sol mauricien ? » lance un parlementaire.
Question perfide enfin : un député demande « quand commenceront les vols commerciaux vers Agaléga ? ». Tout le monde sait bien qu’il n’y en aura jamais. Il n’y a que 300 habitants, et zéro hôtel sur cette île mauricienne.