La sécheresse est réellement un problème pour nous. Cela oblige à des pratiques illégales comme aller puiser dans les rivières pour abreuver le bétail et la volaille, et les plantes qui meurent.
dit Soumaila Moeva
« On est écoutés, mais le retour n’est pas à la hauteur des attentes » déplore-t-il, « une aide de 240 euros par hectare a été accordée, mais ce n’est rien ! En moyenne, les exploitations sont de 1,5 ha ici à Mayotte ». Le président des jeunes agriculteurs voudrait que cette aide soit doublée, mais surtout pouvoir bénéficier du fonds de solidarité pour l’outremer, qui pourrait verser 1000 euros par agriculteurs et alléger les cotisations sociales. Or pour cela, « il faudrait que la calamité agricole soit décrétée ».
Anwar Soumaila Moeva affirme être soutenu par les parlementaires, mais pas par la préfecture ni les élus locaux : « J’ai écrit trois fois au président Ben Issa Ousseni, il ne m’a pas encore reçu ».