Aux Comores, c’est ce vendredi la date limite pour le dépôt des candidatures pour les élections législatives et communales, en janvier et février. Ce délai a été allongé d’une semaine par décret présidentiel. Les candidats étaient loin d'être nombreux. Sur les 429 dossiers retirés, 28 ont officiellement été déposés pour une candidature selon Comores Info. À Anjouan, c’est seulement 6 candidats, dont cinq pour les législatives et un seul pour les municipales.
Ce n’est même pas assez pour combler les postes, dans les 20 communes et 10 circonscriptions de l’archipel. Dans la presse comorienne, si certains officiels font preuve d’optimisme, on y voit surtout un désintérêt pour ces scrutins. “Les gens savent que sans le soutien du pouvoir, ils peuvent l’emporter dans les urnes, d’autres seront nommés à leur place”, résume un habitant. L’opposition de son côté fait toujours planer le doute sur sa participation à ces élections. Ses représentants avaient déjà posé certaines conditions pour garantir des scrutins transparents. Ils veulent notamment la participation de la diaspora, une demande déjà écartée par le pouvoir, officiellement, pour des raisons techniques.