En 2029, Azali Assoumani, fêtera le trentième anniversaire de sa première accession au pouvoir en 1999. Cela n’avait pas été une élection, mais un putsch militaire. Le colonel Azali avait pris le pouvoir à l’époque en pleine crise séparatiste d’Anjouan.
Trois ans plus tard, il quittait l’uniforme pour se présenter à une élection présidentielle largement organisée par la communauté internationale après de longues négociations. Pour calmer la révolte anjouanaise, une présidence tournante entre les îles avait été instaurée.
Azali avait assuré le premier tour pour la Grande Comore. En 2006, c’était le tour de l’Anjouanais Ahmed Abdallah Sambi, suivi en 2010 du Mohélien Ikililou Dhoinine.
Azali est revenu au pouvoir au tour suivant de la Grande Comore et a décidé de changer la constitution à travers un référendum qui a donné, en 2018, un coup de frein à la tournante. Les compteurs ont alors été remis à zéro. En 2019 il s’est fait réélire jusqu’à son renouvellement d’aujourd’hui.