Les agents du centre hospitalier de Mayotte entament leur deuxième journée de grève pour demander une meilleure rémunération

Les soignants mobilisés devant le CHM ce mardi 21 janvier
Les agents ont débuté une deuxième journée de bras de fer avec la direction du centre hospitalier de Mayotte pour demander notamment une meilleure rémunération et une "prime Chido". Après une manifestation en début de matinée, les syndicats sont retournés à la table des négociations avec la direction.

Les syndicats du centre hospitalier de Mayotte ont démarré ce mardi 21 janvier une deuxième journée de grève. La première séance de négociation ce lundi n'a pas abouti. "La direction n'a pas voulu s'engager ouvertement pour permettre d'obtenir tout ce qu'il y a sur la plateforme revendicative", explique Ousseni Balahachi, le secrétaire général de la CFDT Mayotte et soignant au CHM. "Nous avons repris point par point nos propositions. S'ils ne sont pas d'accord, le mouvement va continuer."

Les négociations semblent pourtant bien avancées, plusieurs revendications ayant été reprises dans un protocole de sortie de grève daté du 20 janvier, mais non signé. Il est précisé que la direction ferait remonter via l'ARS au ministère de la Santé les demandes d'une revalorisation de l'indexation à 75%, contre 40% actuellement et le versement d'une "prime Chido" de 3.000 euros sur le modèle des primes Covid.

Ce protocole reprenait également les demandes d'un recensement des habitations détruites des agents du CHM, d'une demande de bâches et d'un fonds d'indemnisation à la Fondatoin de France. Le texte prévoit aussi une clarification de l'organigramme, notamment concernant "les fonctions de DRH." Le protocole et les propositions de l'intersyndicale terminent par la même formule : "la direction et les organisations syndicales s’engagent à poursuivre un dialogue constructif, dans un climat de confiance respectif, afin que les agents du CHM puissent exercer leurs missions dans de bonnes conditions."