Des rencontres avec leur direction ont eu lieu mais en vain. Aucune solution concrète proposée au personnel du centre périphérique de Dzoumogné jusqu'à présent. Ils réclament plus de sécurité pour eux et les patients lors des transferts entre Dzoumogné et le CHM à Mamoudzou.
Les syndicats maintiennent pour l’heure le droit de retrait et exigent des solutions sûres et pérennes pour la protection des agents du centre de Dzoumogné (sages-femmes et ambulanciers) et des patients. Depuis lundi et le début du droit de retrait, plusieurs échanges ont pu avoir lieu entre les deux parties ; la direction dit être mobilisée et à la recherche de solution. De leur côté les agents persistent et exigent
« la mise en place d’une escorte systématique des ambulances par les forces de l’ordre ».
En effet, lors des transferts vers Mamoudzou, les ambulances sont souvent la cible d’acte de violences sur ce trajet reliant Dzoumogné à au CHM dans la ville chef-lieu.
Samedi dernier, c’est en traversant le village de Koungou qu'un ambulancier a reçu une pierre le blessant grièvement au niveau du visage.