La France a pour objectif 100% de plastique recyclé en 2025. A Mayotte cela paraît irréalisable. L’île étouffe sous les déchets plastiques. Ici, même l’eau du robinet est vendue en bouteilles !
La loi proposée par Brune Poirson, secrétaire d’Etat à la transition écologique, prévoit d’imposer une consigne pour les bouteilles plastiques. Les consommateurs les achèteront plus cher et n’auront aucun intérêt à les jeter. Ils les ramèneront dans les magasins pour se faire rembourser sous forme de bons d’achat. L’idée est séduisante à première vue, mais difficilement applicable à Mayotte où la plupart des boissons sont importées. Comment imaginer retourner des bouteilles vides au fabricant à l’autre bout du monde ?
A Mayotte, les bouteilles et bidons en plastique déposés dans les containers de tri sont compactés par l’entreprise STAR à Longoni, puis vendus et expédiés sous forme de cubes vers des usines de recyclage en Asie ou en Afrique, selon les cours du plastique.
Ce recyclage ne concerne qu’une petite partie de la quantité considérable d’emballages plastiques importés dans l’île. La plupart va malheureusement souiller le lagon, la mangrove, ou s’accumuler dans des décharges sauvages au bord des routes. Les sachets sont théoriquement interdits. La loi est plus ou moins respectée dans les grandes surfaces. Ailleurs, les fruits, légumes et poissons continuent d’être vendus dans des sacs plastiques jetés n’importe où dans la nature.
Pour ce qui concerne les bouteilles d’eau, une seule marque est produite localement. Les consommateurs ignorent souvent que cette eau est fournie par la SMAE. On obtient exactement la même eau, beaucoup moins chère… simplement au robinet.
A Mayotte, les bouteilles et bidons en plastique déposés dans les containers de tri sont compactés par l’entreprise STAR à Longoni, puis vendus et expédiés sous forme de cubes vers des usines de recyclage en Asie ou en Afrique, selon les cours du plastique.
Ce recyclage ne concerne qu’une petite partie de la quantité considérable d’emballages plastiques importés dans l’île. La plupart va malheureusement souiller le lagon, la mangrove, ou s’accumuler dans des décharges sauvages au bord des routes. Les sachets sont théoriquement interdits. La loi est plus ou moins respectée dans les grandes surfaces. Ailleurs, les fruits, légumes et poissons continuent d’être vendus dans des sacs plastiques jetés n’importe où dans la nature.
Pour ce qui concerne les bouteilles d’eau, une seule marque est produite localement. Les consommateurs ignorent souvent que cette eau est fournie par la SMAE. On obtient exactement la même eau, beaucoup moins chère… simplement au robinet.