Ils répondent au sympathique nom de taxi-moto, mais leur activité est illégale. Le CODAF a décidé de lutter contre leur développement sur le territoire.
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Ils fleurissent surtout dans la ville chef-lieu. Pratiques pour éviter les embouteillages, ils suppléent les longues attentes ou les indisponibilités des taxis.
Dans le cadre du plan d’actions décidé au sein du Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude (CODAF) dont le contrôle des activités des taxis fait partie des cibles prioritaire, Le CODAF a décidé d’engager des contrôles de ces motos.
Les chauffeurs et les propriétaires de ces motos feront l’objet de procédures pénales pour dissimulation d’activité, emploi d’étranger sans titre de travail et exercice illégale de la profession des taxis précise le CODAF qui a souligné dans un communiqué de presse, les dangers engendrés par cette activité illégale à savoir risques importants pour les passagers :
Leurs point de rendez-vous est la station de taxi de l’embarcadère Mamoudzou.
Ils agissent avec prudence, ils guettent les patrouilles de la police municipale. Une fois la voie libre, ils donnent un coup de klaxon en direction des clients qui attendent ; c’est le signal de leur disponibilité. Avec le client s’engage ensuite une négociation tarifaire selon la destination, mais les tarifs ne sont pas différents de ceux que proposent les taxis règlementés. Une fois la négociation terminée, le client enfile un casque, et la course peut commencer.Dans le cadre du plan d’actions décidé au sein du Comité Opérationnel Départemental Anti-Fraude (CODAF) dont le contrôle des activités des taxis fait partie des cibles prioritaire, Le CODAF a décidé d’engager des contrôles de ces motos.
Les premiers ont eu lieu mercredi 5 septembre dans la matinée sur la commune de Mamoudzou.
Au cours de cette opération 5 scooters exerçant le transport illégal de personnes ont été identifiés et interceptés. Ils ont fait l’objet d’une immobilisation immédiate. Leurs propriétaires risquent la confiscation définitive voir la destruction de l’engin. Les recettes ont également été saisies.Les chauffeurs et les propriétaires de ces motos feront l’objet de procédures pénales pour dissimulation d’activité, emploi d’étranger sans titre de travail et exercice illégale de la profession des taxis précise le CODAF qui a souligné dans un communiqué de presse, les dangers engendrés par cette activité illégale à savoir risques importants pour les passagers :
- faute d’assurance pour le transport de personnes en cas d’accident,
- défaut d’hygiène,
- casques non homologués
- et concurrence déloyale pour les taxis réguliers.
Journal radio du 6 septembre