Mercredi dernier un adolescent de 15 ans n’a pas pu être sauvé par les médecins de l’hôpital, son état était trop dégradé. Le lendemain jeudi, un enfant de 4 ans est décédé, et samedi c’était le tour d’une petite fille de 10 ans. Cela porte à 5 le nombre de décès depuis le début de l’épidémie. Avant le week-end on en était à 69 cas recensés par le ministère de la santé ; cependant 46 ont été déclarés guéris.
Les autorités sanitaires pensaient dans un premier temps avoir maîtrisé l’épidémie, circonscrite aux seuls passagers du bateau et leurs proches. Désormais, le choléra circule dans la population. Les établissements scolaires doivent être désinfectés, et équipés pour que les enfants se lavent les mains.
Les journalistes sont mis à contribution pour faire taire une rumeur, qui se répand encore plus vite que la maladie, disant que cette épidémie aurait été inventée pour recueillir de l’aide étrangère.
A Mayotte, on se prépare. Un plan de riposte doit être annoncé demain mardi 20 février par la préfecture et l’ARS.