Les habitants de la ville de Ntsoudjini et des villages alentours, sur les hauteurs d’Itsandra se demandent qui, et pourquoi, on a hissé ces drapeaux russes, que l’on a même vus flottant sur la sous-préfecture et la mairie, pour les enlever en catastrophe trois jours après.
Un notable de la ville a raconté au média en ligne Facebook FM qu’une personne connue pour être de la mouvance présidentielle est venu expliquer que « c’est fini avec la France, maintenant c’est la Russie ».
Et puis hier, mercredi matin, des militaires en armes ont débarqué en trombe pour enlever précipitamment les drapeaux. « Cela ne peut pas venir de l’opposition » dit ce témoin, « sinon on ne les aurait pas laissé pendant trois jours, surtout au fronton des administrations ».