1er tour le 14 janvier et deuxième tour -s’il y a lieu - le 24 février. Il reste aux éventuels candidats à la présidence de l’Union des Comores un mois pour se décider : le dépôt des candidatures sera ouvert le 7 novembre.
L’opposition au président Azali Assoumani tente de s’organiser au sein d’un mouvement dont l’intitulé, très long, est à lui seul tout un programme : Le « Front Commun Élargi des Forces Vives contre la Dictature ». Ses dirigeants, pour la plupart exilés en France, ont posé des conditions avant de choisir soit de participer, soit de boycotter le scrutin.
Ils exigent la libération des « détenus politiques » à commencer par l’ex-président Sambi, le retour sans entraves des exilés, la restauration des libertés, ou encore la sécurisation du scrutin par une force étrangère.
Comme à Madagascar, le processus semble plutôt mal engagé. Ce front commun commence à se lézarder entre ceux qui prônent le boycott pour ne pas cautionner le régime actuel, et ceux qui considèrent que boycotter c’est capituler.
Du côté du pouvoir, le président Azali n’a pas annoncé sa candidature. Certains disent qu’il pourrait laisser le fauteuil à son fils, Nour El Fath Azali, 39 ans, qui est depuis 2020 le principal conseiller du palais présidentiel de Beit Salaam.