Depuis l’arrestation de Nazra Said Hassani, ses clients qui lui avaient prêté de l’argent dans l’espoir d’en retirer des profits s’inquiètent. Surtout certains d’entre eux. Ils vont faire l’objet de poursuites, parce que ce ne sont pas leurs propres économies qui ont alimenté cette escroquerie, mais de l’argent public.
Il y a eu une descente de police musclée samedi dans les locaux de la société d’Etat Comores Télécoms. Des agents comptables ont été interpellés. Ils sont soupçonnés d’avoir pioché dans les caisses de l’entreprise pour « faire rouler l’argent » et empocher les intérêts.
Une autre victime collatérale est un directeur de la police démis de ses fonctions. Il est soupçonné d’avoir fourni des papiers à la jeune femme pour fuir, alors qu’elle était déjà sous le coup d’une enquête pour abus de confiance avec interdiction de quitter le territoire. Un policier complice aurait avoué avoir touché un pot de vin.