L’arrêté du ministre précise que des sanctions sont prévues pour quiconque prêcherait en Comorien lors de la prière du vendredi. Des traductions peuvent être proposées au bas de l’estrade avant ou après le discours, mais pas sur l’estrade.
La langue du Coran est l’arabe certes, mais certains imams ou prédicateurs avaient l’habitude de prononcer leurs prêches en langue locale pour être bien compris des fidèles.
L’arabe est une langue officielle dans le pays, mais seule une petite minorité la maîtrise. Le plus souvent on apprend phonétiquement des versets religieux sans en comprendre le sens.
Cette obligation d’utiliser l’arabe devrait séduire les pays donateurs comme l’Arabie Saoudite. Elle permet aussi de verrouiller la communication. Il est impossible de faire passer des messages politiques dans une langue incomprise.