Aux Comores, les vendeurs d’eau se mettent en grève dans la capitale. Cela risque de poser de gros problèmes car leur activité est vitale
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En l’absence de réseau de canalisation digne de ce nom, les vendeurs d’eau jouent un rôle essentiel à Moroni. Ils achètent l’eau auprès de la société nationale et la revendent dans des jerricans.
Or le distributeur, la SONELEC, veut réguler la profession en exigeant désormais une carte professionnelle vendue 100 euros. Les 195 porteurs d’eau répertoriés refusent de payer cette adhésion. Ils ont décidé hier de cesser le travail, rapporte le journal Al-Watwan.
Si une solution n’est pas trouvée rapidement, les habitants de Moroni risquent de souffrir d’une pénurie, alors que l’eau ne manque pas, loin de là. C’est seulement la distribution qui est défaillante