La grève des enseignants du secteur public aux Comores se poursuit après près d'un mois de mobilisation. Les syndicats dans le primaire et le secondaire demandent une revalorisation de leurs salaires, notamment pour faire face à la hausse des prix. Ils l'ont rappelé ce week-end au cours d'une conférence de presse, se disant prêts "à aller jusqu'au bout." La réunion organisée avec le gouvernement n'a pas été concluante.
Le sujet a aussi été mis à l'ordre du jour du conseil des ministres le 6 décembre. Le porte-parole du gouvernement avait alors reconnu la légitimité de cette demande, mais affirmé qu'elle ne pouvait pas se régler du jour au lendemain. Le ministre en charge de la fonction publique a indiqué que la situation des enseignants serait régularisée d’ici six mois. Si le système public est paralysé par ce mouvement social, la plupart des enfants comoriens continuent d’avoir cours, l’enseignement privé représente plus de 60% des effectifs des élèves dans l'archipel.