Ce n’est pas une surprise, Maliza Said Soilihi, avocate franco-comorienne exerçant au barreau de Marseille s’attendait à ce refus. Devant les juges, elle avait expliqué que la participation aux élections est un devoir et un droit démocratique fondamental pour les très nombreux Comoriens résidant en France.
La Cour Suprême n’a pas jugé sur le fond de la requête, mais a estimé que cette avocate n’était pas en droit de la formuler.
Sur le fond, le rejet serait difficilement explicable. Dans l’article 13 du code électoral il est écrit précisément : « Il est créé au niveau de chaque représentation diplomatique ou consulaire une liste électorale correspondant à un ou plusieurs bureaux de vote ».
Ce code électoral a été promulgué au mois de mars dernier, faisant suite à la réforme constitutionnelle de juillet 2018.