Comores : Rejet de la demande sur le vote de la diaspora

La Cour Suprême des Comores
La Cour Suprême des Comores a rejeté la requête d’une avocate qui demandait à ce que les Comoriens à l’étranger puissent voter à la prochaine élection présidentielle de février 2024. Pourtant, ce vote de la diaspora est prévu par la loi

Ce n’est pas une surprise, Maliza Said Soilihi, avocate franco-comorienne exerçant au barreau de Marseille s’attendait à ce refus. Devant les juges, elle avait expliqué que la participation aux élections est un devoir et un droit démocratique fondamental pour les très nombreux Comoriens résidant en France.

Maliza Said Soilihi, avocate originaire des Comores, installée à Marseille, a plaidé devant la Cour suprême de l'archipel, pour le droit de vote des Comoriens installés à l'étranger lors des prochaines élections présidentielles

La Cour Suprême n’a pas jugé sur le fond de la requête, mais a estimé que cette avocate n’était pas en droit de la formuler.

Sur le fond, le rejet serait difficilement explicable. Dans l’article 13 du code électoral il est écrit précisément : « Il est créé au niveau de chaque représentation diplomatique ou consulaire une liste électorale correspondant à un ou plusieurs bureaux de vote ».

Ce code électoral a été promulgué au mois de mars dernier, faisant suite à la réforme constitutionnelle de juillet 2018.