Tous les postes ministériels ont changé de titulaire sauf un : Mahamoud Fakridine reste ministre de l’Intérieur. L’équipe est rajeunie, et aussi féminisée. Il y avait une seule femme dans le précédent gouvernement, elles sont deux désormais sur 14 ministres, dont la porte-parole, Fatima Ahamada qui est une journaliste de la télévision nationale. Un jeune diplomate, Mohamed Mbae, fait son entrée aux Affaires étrangères.
Outre la nomination des ministres, on remarque surtout la désignation du propre fils d’Azali , Nour El Fath Azali à un poste clé : celui de Secrétaire général du gouvernement. Toute décision passe par lui désormais, il est l’interface entre le président et les ministres. Les opposants le considèrent comme le dauphin désigné d’une « nouvelle dynastie ».