« Nous avons une pluviométrie tout à fait inhabituelle, les réserves ne se reconstituent pas. Nous abordons la saison sèche sans réserve. Il va falloir apprendre à gérer notre vie avec cette pénurie » annonce le préfet de Mayotte.
« Aujourd’hui on distribue de l’eau et on a des coupures » explique le représentant du gouvernement, « après il faut s’attendre à ce que l’on soit dans une autre logique où on ne sera pas en capacité de distribuer de l’eau. On sera plutôt dans un système où il n’y aura pas d’eau, et on en distribuera de manière régulière ». Autrement dit la règle sera le robinet à sec, qui coulera de temps en temps ; « on va devoir aussi réinstaller des rampes ».
Thierry Suquet rappelle que le gouvernement a signé un « pacte de l’eau » de 350 millions d’euros impliquant la rénovation de l’usine de dessalement et des forages, mais cela prend du temps ».
Assurer l’approvisionnement d’eau en bouteilles
S’agissant de l’eau en bouteilles, le préfet rappelle qu’elle entre dans le Bouclier Qualité Prix. « Il faut à la fois contrôler les prix et veiller à la disponibilité ». En revanche il n’est toujours pas question de bloquer les prix de l’eau en bouteilles.
Interrogé sur le fait que le Rocher de Dzaoudzi, où il réside, soit toujours approvisionné contrairement au reste du territoire, le préfet assure que c’est un secteur prioritaire « non pas à cause de la préfecture, mais en raison de présence de la légion étrangère