Le passage du cyclone Chido à Mayotte a balayé les cases en tôle et lourdement endommagé les maisons en dur. "Sur un parc de 3 000 logements, je pense que les deux tiers ont été touchés. C’est un minimum", explique Ahmed Ali Mondroha, le directeur général de la Société immobilière de Mayotte.
Ce chiffre n’est qu’une estimation, à partir d’un échantillon des habitations constatées. "Comme tout le monde, on n’a pas de moyens de communication. Ceux qui sont dans les environs ont pu se rendre aux bureaux, et on a dépêché des équipes pour essayer de sillonner le territoire", poursuit le directeur de la SIM.
Quelques quartiers encore indemnes mais...
"Par miracle, on a quelques quartiers encore indemnes à Bandrélé et Tsimkoura. A Mamoudzou, la rue des 100 villas, c’est le cataclysme". L’heure est toujours au constat, le siège de la société immobilière a aussi été touché.
"Dès que les communications seront rétablies, on verra quelles solutions on a pour réparer ce qui est réparable ou proposer des solutions de relogement, si on arrive à avoir des logements indemnes", ajoute le directeur, derrière son bureau rempli de débris. "Des familles sont venues nous voir, on a essayé de les rassurer, mais on n’a pas de solution".