De nouveaux acteurs rejoignent le pacte de sauvegarde des tortues marines

Tortue verte
Les actes de braconnage se multiplient à Mayotte et les tortues marines sont en voie de disparition depuis quelques années. Pour y remédier, de nouveaux acteurs ont intégré le "Pacte de sauvegarde des tortues marines 2024-2026" pour la protection de l'écosystème marin.

Les plages du 101ème département sont des lieux de reproduction essentiels pour les tortues marines. Chaque année, plus de 3000 pontes sont recensées sur les plages de l’île. 
Classées parmi les espèces menacées et malgré différentes actions menées pour la conservation, les tortues marines font face à de nombreuses pressions, notamment le braconnage. Environ 200 cas de braconnage sont rapportés chaque année.

Fin de la ponte, la tortue olivâtre retourne dans l'océean

Le pacte de sauvegarde des tortues marines 2024-2026

La France s’engage à protéger les tortues marines au travers du “Pacte de sauvegarde des tortues marines". Depuis plusieurs années, ce pacte a permis de lutter efficacement contre le braconnage. Fort de son succès, le nouveau pacte de sauvegarde des tortues marines 2024-2026 vient renouveler et intensifier les actions de préservation du territoire naturel. 

Les tortues marines contribuent à la préservation de l’environnement marin

Les tortues marines sont un pilier du développement durable et touristique de Mayotte et jouent un rôle crucial dans l’écosystème marin. Elles contribuent à la santé des récifs coralliens et des herbiers marins. Leur protection est donc synonyme de préservation de l’environnement mais aussi de la promotion d’un tourisme respectueux et responsable.

Les nouveaux acteurs du pacte

Pour les trois prochaines années, le pacte de sauvegarde des tortues marines bénéficie de l’adhésion de plusieurs acteurs tels que : Les associations Oulanga Na Nyamba et les Naturalistes de Mayotte, le Conseil départemental, la Communauté de Communes de Petite-Terre (CCPT), la Communauté de Communes du Sud (CCSud), et la préfecture. S’ajoutent également l’Office Français de la Biodiversité, le Conservatoire du Littorale. 

Les nouveaux partenaires apporteront des ressources et des expertises complémentaires, consolidant ainsi les efforts pour garantir un avenir durable aux tortues marines de Mayotte.