Deux barges seychelloises sont arrivées à Mayotte pour assurer le transport des véhicules prioritaires

Les deux barges seychelloises arrivées ce vendredi 31 janvier
Deux barges seychelloises sont arrivées à Mayotte ce vendredi, elles assureront le transport des véhicules prioritaires. Cela devrait permettre de réduire l'attente pour effectuer la traversée entre Petite-Terre et Grande-Terre, seulement deux barges sur quatre sont en circulation depuis le passage du cyclone Chido.

Deux embarcations rouges sont visibles dans le lagon de Mayotte depuis ce vendredi 31 janvier. Il s'agit des deux barges seychelloises venues renforcer l'offre de la direction des transports maritimes du département, le cyclone Chido ayant endommagé la moitié des quatre barges assurant les liaisons entre Petite-Terre et Grande-Terre. Ces embarcations sont destinées aux véhicules prioritaires, elles pourront en transporter une quinzaine par voyages une fois passée l'inspection des affaires maritimes prévue ce mercredi.

Les traversées redeviennent payantes ce lundi

Les usagers des barges espèrent que cela permettra de réduire l'attente, qui peut vite atteindre plusieurs heures pour les automobilistes particuliers. "Je me suis dit que j'allais prendre la barge de 7h. Il est 10h30", résume un habitant de Petite-Terre ce samedi. "On m'a dit qu'il ne fallait pas barger avec ma voiture, mais j'ai rendez-vous avec un garage pour changer le pare-brise."

Une autre conductrice a attendu pendant quatre heures. "Laisser la voiture à la maison ? On a eu Chido, on a eu Dikélédi, je ne peux pas rester cloîtrée chez moi, j'ai des choses à faire", s'insurge-t-elle. "C'est la STM (ndlr: ancien nom de la DTM) qui va payer le taxi de l'autre côté ? C'est du n'importe quoi ! On ne peut plus se déplacer." Avec 16.000 passagers par jour, il s'agit de la ligne maritime la plus fréquentée de France. Cette collaboration avec l'armateur seychellois, initiée par le préfet, doit initialement durer un mois. La colère des passagers ne devrait pas s'arranger ce lundi, les traversées vont redevenir payantes. Contactée, la DTM n'a pas souhaité s'exprimer.