Après l’attaque d’un bus scolaire le 16 novembre dernier, l’enquête progresse très vite. Plusieurs des auteurs ont été identifiés et deux jeunes âgés de 15 et 16 ans, ont été appréhendés et mis en examen dans le cadre d’une information judiciaire ouverte des chefs de vols avec armes, violences aggravées, participation à un attroupement armé et dégradation d’un véhicule de transport scolaire.
La peine maximale encourue pour toute personne coupable d’une telle accusation est de 20 ans. La brigade de Koungou est chargée de l’enquête.
Ce jour-là, le bus scolaire était tombé dans un véritable traquenard. Le véhicule était coincé dans les embouteillages comme à l’accoutumée, tous les matins. Le bus avait été pris d’assaut, des élèves et le conducteur molestés.
C’est à la suite de cette énième agression qu’une vague de contestation a été lancée. Le fait divers a été relayé dans la presse nationale notamment avec des interventions de la députée de la première circonscription de Mayotte Estelle Youssouffa.
La traque continue et d’autres interpellations auront lieu dans les jours à venir, assure le procureur de La République, Yann LE-BRIS.
Un appel à témoin a été lancé : « Toute personne ayant été témoin des faits, certaines pouvant le cas échéant avoir filmer les faits, peuvent prendre contact avec la brigade de gendarmerie de KOUNGOU pour y déposer leurs images ou faire des déclarations utiles à la manifestation de la vérité. »
Une quinzaine d’hommes du RAID ont été dépêchées sur le département pour rétablir l’ordre. Une première réponse qui a été bien accueillie par les Mahorais qui attendent de les voir à l’œuvre.