Ils ne se considèrent pas comme des héros et pourtant leurs gestes ont permis de sauver la petite Layana, dix-huit mois, de la noyade. C'est un samedi comme les autres, Florian Julian et Gilles, deux policiers en civil, passent du temps à la plage de Monaco (Petite-terre) avec des amis et leurs enfants, quand soudain l'un d'entre eux remarque une petite fille allongée sur le sable. Rapidement, celui prénommé Gilles établit un périmètre de sécurité et Florian commence à pratiquer les premiers gestes de secours. Ce dernier détient le brevet national de sécurité et de sauvetage aquatique (BNSSA). "J'ai commencé à prendre la respiration de la petite, voir si son cœur battait et ce n'était pas le cas. Elle avait les symptômes de la noyade", raconte Florian Julian.
Sans attendre, il pratique des insufflations starters, plus communément appelés "le bouche-à-bouche". "Je l'ai fait cinq fois et ça ne marchait pas. Puis j’ai attaqué le massage cardiaque, j’ai refait les insufflations et refait le massage cardiaque et c’est à ce moment-là que la petite a vomi et que son cœur est reparti", se souvient encore avec émotion le sauveur. Par la suite, les secours sont arrivés et ont pris le relais.
"Je ne suis pas un héros"
Malgré son acte héroïque, Florian Julian est catégorique. "Je ne suis pas un héros. C’est un acte de secourisme et on a fait ce qu’on aurait dû faire", nuance-t-il. Même s'il est celui qui a pratiqué les gestes de premier secours, le policier reconnaît qu'il n'aurait pas pu sauver la petite fille sans l'aide de son ami Gilles.
Plus de peur que de mal, aujourd'hui Layana se porte bien et elle a même vu son ange gardien. "Je ne sais pas si elle m’a reconnu, mais elle était contente de me voir", sourit Florian Julian. Il souhaite garder contact avec la petite et a même proposé à sa mère de retourner à la plage avec elles afin que Layana n'ait pas peur de l'eau. Voilà une histoire qui commence mal et qui se finit bien.