Dans sa « lettre aux Mahorais », Emmanuel Macron a vanté 40% d’augmentation des effectifs de police et de gendarmerie pendant son quinquennat.
« Peut-être pour la gendarmerie ? » s’interroge Djamalidine Djabiri «en tout pas chez nous à la police ; nous avons eu certes une augmentation des effectifs mais pas autant ».
L’opération « Shikandra », également mise en avant, fait aussi l’objet de critiques du syndicaliste policier : « Il y a plus de reconduites à la frontière, mais ce n’est pas une bonne nouvelle car cela veut dire qu’il y a plus d’entrées illégales ».
A propos de la jeunesse délinquante, Djamalidine Djabiri déplore le manque de collaboration avec la police de la part des associations qui ont, selon lui, « des affinités avec les délinquants ».
Il salue en revanche la promesse d’augmenter le nombre de magistrats et d’accélérer les procédures. La création d’un centre éducatif fermé promise par les deux candidats est bien accueillie « mais est-ce que cela suffira ? La réinsertion ce n’est pas mauvais, mais les Mahorais attendent plus de répression ».