Des habitations envahies par les eaux des pluies

La saison des pluies est bel et bien installée. Une aubaine pour les agriculteurs mais des habitations sont en partie envahie par les eaux de ruissèlement.

La question de l’évacuation des eaux de pluies se pose cette année encore comme à chaque saison des pluies. Le scénario est le même, des habitations se retrouvent en partie immergées.

L’eau qui ruissèle des parties hautes de l’île essentiellement consacrées à l’agriculture se déverse dans les villages. Souvent, il existe des caniveaux, mais leur creusement remonte aux années 90, à une époque où il y avait peu de maison et le phénomène d’érosion était peu important. Aujourd’hui, ils n’arrivent plus à contenir toute l’eau.

Si dans les zones urbaines notamment, les caniveaux ont été couverts, sur la grande majorité de l’île, ils sont encore ouverts et se transforment en piège pour les piétons.

En Petite-Terre, à chaque saison des pluies certaines rues des communes de Dzaoudzi-Labattoir et celles de Pamandzi sont inondées avant de devenir des dépôts d’ordures.

Dans les villages de brousse le problème s’aggrave chaque année un peu plus à cause du maintien de l’agriculture sur brûlis. Des campagnes de sensibilisation sont menées auprès de la population et les forces de l’ordre surveillent.