Les sondages donnent une majorité de députés à la République en Marche qui soutient le président Macron. Et ce serait une majorité absolue.
On pourrait même dire une majorité « plus qu’absolue » puisqu’il est crédité de 390 à 415 députés, alors que 289 députés suffisent pour avoir la majorité absolue au parlement.
Alors cela inquiète. De Jean-Christophe Lagarde de l’UDI à Pierre Laurent du Parti Communiste en passant par Jean-Pierre Raffarin des Républicains tous expriment le risque de déséquilibre et de pouvoir absolu.
C’est assez étonnant de voir que ce sont les mêmes qui disaient dans la campagne présidentielle que si Macron était élu, le pays serait ingouvernable parce qu’il n’aurait pas de majorité.
Et maintenant il risque d’en avoir trop.
Nicolas Sarkozy ne tarit pas d’éloges sur Emmanuel Macron. L’ancien président se dit « épaté »
"Ce type est incroyable ! Il fait un sans-faute. S'il ne commet pas les erreurs que j'ai faites, il va aller très loin, on ne pourra pas l'arrêter", aurait lancé Nicolas Sarkozy devant des proches, selon des propos rapportés par Le Canard Enchaîné. Dans un éclat de rire, il aurait ajouté : "Avec l'âge, je suis devenu modeste : Macron, c'est moi en mieux".
Alain Juppé fait au moins une entorse à la discipline des républicains : il soutient une candidate le la « République en Marche » en région parisienne.
Il s’agit d’ Aurore Bergé. Elle a milité pendant des années à droite avant de rejoindre Emmanuel Macron au mois de février dernier. Elle faisait même partie de l'équipe de campagne d'Alain Juppé pendant la primaire de la droite. Aurore Bergé est candidate dans la 10e circonscription des Yvelines. "Je connais son engagement, son énergie et sa détermination. Nous partageons les mêmes valeurs", a écrit le maire de Bordeaux dans un message de soutien qui figurera à côté de la profession de foi de la jeune candidate.
Jean-Luc Mélenchon semble revoir ses ambitions à la baisse. Le leader de la France Insoumise se voyait un temps 1er ministre d’une cohabitation avec Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la "France insoumise" affirmait au début de la campagne qu’il serait le chef d’une nouvelle majorité de gauche. Lui même candidat à Marseille, il parle ouvertement désormais du rôle qu'il entend jouer s'il entre à l'Assemblée dans l'opposition.
"Un député d'opposition c'est un lanceur d'alerte, c'est un écrivain d'amendements, c'est cette fonction là qu'il faudra tenir », explique Jean-Luc Mélenchon. « Ce qu'il y a de nouveau, c'est que dans notre famille politique et intellectuelle on est devenu plus proposant que dénonçant ».
C’est assez rare pour être souligné : Il y a un sujet sur lequel tout le monde est d’accord, et qui figure dans le programme d’Emmanuel Macron : c’est le retour de la police de proximité.
L’engagement a été lancé pendant la campagne présidentielle, l'idée de créer une «police de sécurité du quotidien» Selon les résultats du dernier baromètre réalisé par Fiducial/Odoxa que révèle Le Figaro, pas moins de 84 % des Français considèrent comme une mesure «efficace» de «remettre en place la police de proximité pour renforcer la sécurité dans les quartiers». Si les sympathisants d'En Marche! soutiennent sans surprise à 95% cette proposition au cœur du projet Macron, les sympathisants de droite sont aussi largement de cet avis (84%) tout comme les sympathisants de gauche (85%). Les sympathisants FN y adhèrent pour les trois quarts.
Marine le Pen est complètement épuisée par la campagne présidentielle et la législative dans la foulée. Et c’est sa maman qui le dit.
Pierrette le Pen a donné une interview au Parisien dans laquelle elle dit que sa fille Marine est « complètement crevée ». « Elle en a trop fait » estime la maman de la présidente du Front National. « Elle sort à peine d’une campagne éprouvante de plusieurs mois » pour replonger dans une autre.
Marine le Pen est, rappelons-le, candidate dans le Nord à Hénin Beaumont ; tout en présidant le parti et dirigeant la campagne nationale. On remarque cependant qu’elle a limité ses interventions dans les médias.
Alors cela inquiète. De Jean-Christophe Lagarde de l’UDI à Pierre Laurent du Parti Communiste en passant par Jean-Pierre Raffarin des Républicains tous expriment le risque de déséquilibre et de pouvoir absolu.
C’est assez étonnant de voir que ce sont les mêmes qui disaient dans la campagne présidentielle que si Macron était élu, le pays serait ingouvernable parce qu’il n’aurait pas de majorité.
Et maintenant il risque d’en avoir trop.
Nicolas Sarkozy ne tarit pas d’éloges sur Emmanuel Macron. L’ancien président se dit « épaté »
"Ce type est incroyable ! Il fait un sans-faute. S'il ne commet pas les erreurs que j'ai faites, il va aller très loin, on ne pourra pas l'arrêter", aurait lancé Nicolas Sarkozy devant des proches, selon des propos rapportés par Le Canard Enchaîné. Dans un éclat de rire, il aurait ajouté : "Avec l'âge, je suis devenu modeste : Macron, c'est moi en mieux".
Alain Juppé fait au moins une entorse à la discipline des républicains : il soutient une candidate le la « République en Marche » en région parisienne.
Il s’agit d’ Aurore Bergé. Elle a milité pendant des années à droite avant de rejoindre Emmanuel Macron au mois de février dernier. Elle faisait même partie de l'équipe de campagne d'Alain Juppé pendant la primaire de la droite. Aurore Bergé est candidate dans la 10e circonscription des Yvelines. "Je connais son engagement, son énergie et sa détermination. Nous partageons les mêmes valeurs", a écrit le maire de Bordeaux dans un message de soutien qui figurera à côté de la profession de foi de la jeune candidate.
Jean-Luc Mélenchon semble revoir ses ambitions à la baisse. Le leader de la France Insoumise se voyait un temps 1er ministre d’une cohabitation avec Emmanuel Macron.
Jean-Luc Mélenchon. Le leader de la "France insoumise" affirmait au début de la campagne qu’il serait le chef d’une nouvelle majorité de gauche. Lui même candidat à Marseille, il parle ouvertement désormais du rôle qu'il entend jouer s'il entre à l'Assemblée dans l'opposition.
"Un député d'opposition c'est un lanceur d'alerte, c'est un écrivain d'amendements, c'est cette fonction là qu'il faudra tenir », explique Jean-Luc Mélenchon. « Ce qu'il y a de nouveau, c'est que dans notre famille politique et intellectuelle on est devenu plus proposant que dénonçant ».
C’est assez rare pour être souligné : Il y a un sujet sur lequel tout le monde est d’accord, et qui figure dans le programme d’Emmanuel Macron : c’est le retour de la police de proximité.
L’engagement a été lancé pendant la campagne présidentielle, l'idée de créer une «police de sécurité du quotidien» Selon les résultats du dernier baromètre réalisé par Fiducial/Odoxa que révèle Le Figaro, pas moins de 84 % des Français considèrent comme une mesure «efficace» de «remettre en place la police de proximité pour renforcer la sécurité dans les quartiers». Si les sympathisants d'En Marche! soutiennent sans surprise à 95% cette proposition au cœur du projet Macron, les sympathisants de droite sont aussi largement de cet avis (84%) tout comme les sympathisants de gauche (85%). Les sympathisants FN y adhèrent pour les trois quarts.
Marine le Pen est complètement épuisée par la campagne présidentielle et la législative dans la foulée. Et c’est sa maman qui le dit.
Pierrette le Pen a donné une interview au Parisien dans laquelle elle dit que sa fille Marine est « complètement crevée ». « Elle en a trop fait » estime la maman de la présidente du Front National. « Elle sort à peine d’une campagne éprouvante de plusieurs mois » pour replonger dans une autre.
Marine le Pen est, rappelons-le, candidate dans le Nord à Hénin Beaumont ; tout en présidant le parti et dirigeant la campagne nationale. On remarque cependant qu’elle a limité ses interventions dans les médias.