Echos de campagne : J- 13

La « République en Marche » d’Emmanuel Macron serait bien partie pour réussir son pari. Les sondages lui donnent la majorité dans la prochaine Assemblée Nationale.
La République En Marche est créditée de 28% au premier tour devant les Républicains 20%,  le Front national 19%. La France Insoumise serait largement distancée avec 15% d’intentions de vote. Pourtant Jean-Luc Mélenchon avait fait presque jeu égal  avec François Fillon à la présidentielle.
En termes de sièges, la « République en Marche » en obtiendrait entre 280 et 300, à partir de 289 c’est la majorité absolue.

Cela ne s’annonce pas très bien pour Manuel Valls dans sa circonscription de l’Essone. D’après un sondage, l’ancien premier ministre n’est pas certain de gagner.
 
C’est une grosse surprise dans la 1ère circonscription de l’Essonne, à Évry et Corbeil-Essonnes. Selon un sondage Ifop, Manuel Valls est en difficulté alors que pourtant  ni le PS, ni Emmanuel Macron, ne présentent de candidat face à lui.
Il est talonné par une femme, Farida Amrani, présentée par la France Insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Ils sont à 50/50 au deuxième tour selon ce sondage. Il y a un risque de phénomène « Tout sauf Valls » selon le directeur de l’institut IFOP.

Pour le ministre de l’économie - issu des républicains -  Bruno le Maire, cela s’annonce plutôt bien en revanche. Il est donné largement gagnant dans sa circonscription de l’Eure.
 
Le second tour le donne large vainqueur avec 76% face à une candidate d’extrême droite. L’ancien parti de Bruno Le Maire, les républicains, a présenté une candidate face à lui mais ça ne prend pas selon les études d’opinion. Bruno Le Maire bénéficie à plein de son implantation et de l’effet de souffle de la présidentielle. L’argument du traître ne prend pas. Il pourrait même passer dès le premier tour.
 
Un autre sondage dit que qu’une large majorité de français estime qu’il faut transformer le pays, et se montrent plutôt optimiste pour l’avenir.
 
Selon une étude réalisée par l’IFOP,  69% des Français estiment que la priorité en France est de transformer en profondeur le pays pour l’adapter au mieux au monde qui change. Par opposition, 31% seulement estiment que la France doit rester telle qu’elle est et protéger son identité. Avec ces chiffres, on est tout proche du second tour de la présidentielle ; c’est aussi l’écart entre les Français qui pensent que la transformation aura des effets positifs pour le pays et ceux qui pensent l’inverse.
Cette étude  montre également que 52% des Français sont optimistes sur l’avenir de la France. C’est 5 points de plus par rapport à mars.
 
Le président Macron a assisté à la finale de la coupe de France de football qui a vu la victoire du PSG sur Angers. Le président a été sifflé.
 
Présent en Sicile à l'occasion de la réunion G7, Emmanuel Macron a effectué un retour express en France pour assister à la finale, et effectivement il a été sifflé depuis les tribunes. Rien de vraiment politique, ce sont des supporters du PSG qui ont sifflé le président. Pourquoi ? Parce qu’ils ne lui pardonnent pas d’avoir affiché publiquement son soutien à l’OM pendant la campagne. Ainsi sont les supporters, intolérants. Mais Emmanuel Macron ne s’est pas départi de son sourire. Il est allé saluer les joueurs du PSG sur la pelouse, accompagné de Jean-Pierre Papin.
 
chaleureuse poignée de main. Le protocole terminé, Macron a repris place dans la tribune, accompagné par Jean-Pierre Papin avec qui il a, une fois encore, échangé quelques mots en affichant un large sourire.
 
Le nouveau président de la république continue dans la diplomatie aujourd’hui. Il reçoit le président russe Vladimir Poutine.
 
Cela se passera à Versailles, pour commémorer une visite historique du Tsar Pierre le Grand en France en 1717, il y a 300 ans.
Au programme des discussions il y aura la Syrie, l’Ukraine, deux sujets sur lesquels Emmanuel Macron a critiqué le pouvoir russe.
Les deux chefs d’État devraient aussi aborder les questions liées à l’Union européenne,la lutte antiterroriste, la Corée du Nord, la Libye. Emmanuel Macron et Vladimir Poutine pourraient également échanger sur la campagne présidentielle marquée par le soutien du Kremlin à Marine Le Pen et par les piratages informatiques, attribués à des hackers russes, dont fut victime En Marche !.