Au lendemain du double scrutin présidentiel et des gouverneurs, des heurts ont éclaté entre les forces de l’ordre et la coalition de l’opposition alors qu’elle se dirigeait vers la place de l’indépendance ce lundi en fin de matinée.
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L’opposition qui a qualifié la présidentielle d’hier de coup d’Etat électoral a été malmenée par les gendarmes qui ont usé de balles à blanc, de balles réelles ou encore de bombe lacrymogène. Plusieurs candidats ont été blessés. Le Dr Djabir Ibrahim des Urgences de l’hôpital Elmaarouf confirme pour les blessés.
Une douzaine de blessés légers dont Me Mzimba, Ali Mhadji et Mouigni Baraka, a-t-il fait savoir.
Un autre candidat, Said Larifou a reçu une balle dans le pied. Il est soigné dans une clinique privée.
Par ailleurs, les candidats Campagnard et Achmet ont été brièvement interpellés par des gendarmes puis libérés au bout d’une heure.
Dans la capitale fédérale, les gendarmes sont partout, la circulation des citoyens y est restreinte.
Moroni ressemble à une ville en état de siège. En début d’après midi, les abonnés de Comores Telecom ne pouvaient pas émettre des appels, ni en recevoir.Les habitants semblent s’être barricadés chez eux.
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