Le premier arrêt d’Emmanuel Macron est au centre hospitalier de Mamoudzou. Il a annoncé que « l’hôpital de campagne va être installé dès demain ».
Il a pu échanger avec les soignants qui l’interpellent sur la solidarité nationale. « C’est Mayotte qui se retrouve avec Mayotte », lui lance une soignante.
S’il n’y avait pas de solidarité de toute la nation, il n’y aurait pas tous ces efforts qui ont été faits
Le président de la République
Il rappelle qu’il est arrivé avec du personnel soignant et quatre tonnes de fret. « Je veux les voir sur le terrain » répond une autre employée de l’hôpital.
La gestion de la crise pointée critiquée par les soignants
Les soignants qui ont pu discuter avec Emmanuel Macron, visiblement irrités, racontent leur désespoir face à la situation qui se dégrade de jour en jour à l’hôpital. Ils se sentent abandonnés et pointent du doigt les manquements de l’Etat face à cette gestion de crise. « Le sujet aujourd’hui ce n’est pas de dire et reprocher ce qui ne va pas, mais plutôt que l’on fasse en sorte que ça aille mieux », insiste le président. « C’est de la parole », rétorque une soignante, qui reflète ce que beaucoup de Mahorais ressentent.