EN IMAGES : la célébration de l'Aïd el-Kébir à Mayotte

Les fidèles rassemblés à la mosquée de Tsararano pour l'Aïd el-Kébir
L'Aïd el-Kébir est célébré ce lundi à Mayotte. La fête du sacrifice est l'un des événements les plus importants du calendrier musulman. Retour sur ces célébrations, en images et en témoignages.

Les musulmans mahorais célèbrent l'Aïd el-Kébir ce lundi 17 juin. Connue aussi comme la fête du sacrifice, il s'agit d'une journée de partage et de solidarité. L'occasion de commémorer l'épisode où le prophète Abraham fut commandé de sacrifier son fils pour Dieu. Ce dernier a été finalement épargné et remplacé par un bélier.

Les fidèles à Tsararano pour l'Aïd el-Kébir
Les familles se réunissent pour l'Aïd el-Kébir

"C'est aussi en l'honneur du pèlerinage, à l'heure actuelle, nos pèlerins du monde entier sont à la Mecque. Ils sont en train d'accomplir le cinquième pilier de l'islam. C'est une journée de grande importance", explique le maire de Dembéni, Moudjibou Said, à la sortie de la mosquée de Tsararano. Un début de journée marquée notamment par la grande prière collective dans les mosquées de l'île. Celle de la mosquée de Majicavo a été retransmise en direct sur les différentes antennes de Mayotte la 1ère.

La grande prière de la mosquée de Majicavo pour l'Aïd el-Kébir diffusée en direct sur Mayotte la 1ère

Cette journée est ensuite l'occasion pour les fidèles de sacrifier un mouton, une chèvre ou un zébu. Une partie de la viande est consommée et le reste est offert aux plus démunis. "Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance d'avoir de la viande bovine tuée sur place, de la viande fraîche", se réjouit un habitant de Tsoundzou, venu acheter de la viande de zébu. "Tous les jours on mange de la viande congelée, alors qu'aujourd'hui on mange frais." Il se réjouit également de l'esprit de partage de cette fête. "Tu donnes à tes parents, à tes amis, aux voisins, on partage ensemble un cadeau."

La viande de zébu est vendu au bord de la route à Tsoundzou pour l'Aïd el-Kébir
Les vendeurs de viande à Tsararano, le matin de l'Aïd el-Kébir