Peu mieux faire. C'est l'observation faite par des organisations syndicales de Mayotte. Les produits sont bien présents à Mayotte mais il manque l'argent pour dévelloper la filière. Les banques sont frileuses et il n'y a pas une vraie volonté politique d'aide aux agriculteurs.
Au salon de l’agriculture de Paris, Mayotte a décroché une nouvelle médaille d’or dans la catégorie des confitures.
C’est la coopérative des Agriculteurs du Centre (Combani) avec sa confiture de citrouille, zeste de combava qui a été distinguée.
Et ce n’est pas la première fois que la confiture de Mayotte est primée dans cette manifestation. Cela montre que le savoir de la très petite industrie de transformation de l’île est entrain d’être reconnue.
Cela pourrait être beaucoup mieux selon des organisations syndicales de Mayotte.
Le secteur de l’agroalimentaire peut être un secteur d’avenir pour les agriculteurs mahorais, mais il manque les outils pour son développement. C’est ce qu’affirme le président des Jeunes agriculteurs.
Et, c’est avec les fonds européens que les professionnels de la filière devraient pouvoir financer l’achat des machines, mais ils sont inaccessibles. Et pourtant, ces fonds sont bien là. Mais pour les avoir, il faut un préfinancement que les agriculteurs de Mayotte n’ont pas. Les banques ne veulent pas prêter.
Elhadidine Harouna, président des jeunes agriculteurs dénonce aussi un manque de volonté politique. Pour lui, le département devrait apporter le fameux préfinancement, qui permet d’avoir la manne financière européenne destinée à l’agriculture. Du côté du MODEF, Mouvement de défense des exploitants familiaux, les produits présentés au salon de l'agriculture ne reflètent pas l'agriculture mahoraise. Il y manquerait le manioc ou encore la banane. Anly Ambody enfonce le clou et parle d'une organisation bâclée faite par quelques priligiés.
Mais lui aussi, regarde avec gourmandise les fonds européens « que Mayotte n’arrive pas à consommer faute de préfinancement ».
Et pourtant, il reconnait l’intérêt pour l’agriculture de Mayotte d’aller prendre part à ce genre de salon. Une vitrine qui aurait pu être encore plus belle, si tout le monde y était associé. Enfin, Le président Anly Ambody trouve que les agriculteurs mahorais sont trop gentils avec les grands dirigeants du département. Il disait cela par rapport à l’accueil réservé au président Hollande et Manuel Valls lors de leurs passages au salon de l’agriculture de Paris.
C’est la coopérative des Agriculteurs du Centre (Combani) avec sa confiture de citrouille, zeste de combava qui a été distinguée.
Et ce n’est pas la première fois que la confiture de Mayotte est primée dans cette manifestation. Cela montre que le savoir de la très petite industrie de transformation de l’île est entrain d’être reconnue.
Cela pourrait être beaucoup mieux selon des organisations syndicales de Mayotte.
Le secteur de l’agroalimentaire peut être un secteur d’avenir pour les agriculteurs mahorais, mais il manque les outils pour son développement. C’est ce qu’affirme le président des Jeunes agriculteurs.
Et, c’est avec les fonds européens que les professionnels de la filière devraient pouvoir financer l’achat des machines, mais ils sont inaccessibles. Et pourtant, ces fonds sont bien là. Mais pour les avoir, il faut un préfinancement que les agriculteurs de Mayotte n’ont pas. Les banques ne veulent pas prêter.
Elhadidine Harouna, président des jeunes agriculteurs dénonce aussi un manque de volonté politique. Pour lui, le département devrait apporter le fameux préfinancement, qui permet d’avoir la manne financière européenne destinée à l’agriculture. Du côté du MODEF, Mouvement de défense des exploitants familiaux, les produits présentés au salon de l'agriculture ne reflètent pas l'agriculture mahoraise. Il y manquerait le manioc ou encore la banane. Anly Ambody enfonce le clou et parle d'une organisation bâclée faite par quelques priligiés.
Mais lui aussi, regarde avec gourmandise les fonds européens « que Mayotte n’arrive pas à consommer faute de préfinancement ».
Et pourtant, il reconnait l’intérêt pour l’agriculture de Mayotte d’aller prendre part à ce genre de salon. Une vitrine qui aurait pu être encore plus belle, si tout le monde y était associé. Enfin, Le président Anly Ambody trouve que les agriculteurs mahorais sont trop gentils avec les grands dirigeants du département. Il disait cela par rapport à l’accueil réservé au président Hollande et Manuel Valls lors de leurs passages au salon de l’agriculture de Paris.