Des représentants du groupe Facebook Signalement Tremblement de Terre Mayotte (S.T.T.M), créé après les premiers séismes de 2018, ont été reçus par la préfecture ce jeudi 8 août 2019. Ses membres déploraient un manque d’information de la part des autorités.
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Le 31 juillet dernier les autorités organisaient une conférence de presse sur le Marion Dufresne. L’objectif était de tenir au courant les journalistes de l’évolution des recherches sur le volcan récemment découvert au large de Mayotte. À l’entrée du bateau, les identités de ceux qui veulent participer sont contrôlées.
Deux personnes sont refoulées. Elles sont membres du groupe Facebook S.T.T.M, créé après les premiers séismes en 2018. Selon Camille Seker, une des internaute empêchée d’entrer sur le Marion Dufresne : « Le groupe a permis de partager nos émotions. On a été très marqués par les premiers gros séismes. » En se présentant à cette conférence de presse, elle voulait poser les questions pour lesquelles elle ne jugeait pas avoir eu suffisamment de réponses. Car rapidement après sa création, informations et revendications se mêlent sur le groupe Facebook, fort de plus de 10 000 adhérents.
La préfecture propose finalement de les recevoir le jeudi 8 août. Un entretien de deux heures se déroule en Petite-Terre. Y sont présents six représentants du groupe Facebook, le directeur adjoint du SIDPC – la sécurité civile de Mayotte, le directeur régional du BRGM – le service géologique national, et même le sous-préfet Julien Kerdoncuff.
À la sortie les représentants du groupe S.T.T.M sont ravis. Ils reprochaient une mauvaise communication de la préfecture, notamment quant aux réactions à avoir en cas de catastrophe. « La discussion a été franche, explique Bruno Perrin, un membre très actif du groupe. Il ne suffit pas à la préfecture de mettre un lien sur leur site internet, il faut informer directement dans les villages. Quelles sont les lieux d’hébergement en cas de nécessité ? Comment se déclenche l’alerte ? Mais visiblement ils travaillent là-dessus et il y a aussi des blocages au niveau des mairies. »
Quant au risque de catastrophe ? « Il faut accepter qu’il y ait certaines choses que les scientifiques ne savent pas encore, tempère Bruno Perrin. On a compris qu’ils avaient besoin de temps. »
Le S.T.T.M demande de la transparence. Elle publiera bientôt son propre compte-rendu de la réunion sur le groupe Facebook.
Deux personnes sont refoulées. Elles sont membres du groupe Facebook S.T.T.M, créé après les premiers séismes en 2018. Selon Camille Seker, une des internaute empêchée d’entrer sur le Marion Dufresne : « Le groupe a permis de partager nos émotions. On a été très marqués par les premiers gros séismes. » En se présentant à cette conférence de presse, elle voulait poser les questions pour lesquelles elle ne jugeait pas avoir eu suffisamment de réponses. Car rapidement après sa création, informations et revendications se mêlent sur le groupe Facebook, fort de plus de 10 000 adhérents.
Un rendez-vous réussi à la préfecture
La préfecture propose finalement de les recevoir le jeudi 8 août. Un entretien de deux heures se déroule en Petite-Terre. Y sont présents six représentants du groupe Facebook, le directeur adjoint du SIDPC – la sécurité civile de Mayotte, le directeur régional du BRGM – le service géologique national, et même le sous-préfet Julien Kerdoncuff.
À la sortie les représentants du groupe S.T.T.M sont ravis. Ils reprochaient une mauvaise communication de la préfecture, notamment quant aux réactions à avoir en cas de catastrophe. « La discussion a été franche, explique Bruno Perrin, un membre très actif du groupe. Il ne suffit pas à la préfecture de mettre un lien sur leur site internet, il faut informer directement dans les villages. Quelles sont les lieux d’hébergement en cas de nécessité ? Comment se déclenche l’alerte ? Mais visiblement ils travaillent là-dessus et il y a aussi des blocages au niveau des mairies. »
Quant au risque de catastrophe ? « Il faut accepter qu’il y ait certaines choses que les scientifiques ne savent pas encore, tempère Bruno Perrin. On a compris qu’ils avaient besoin de temps. »
Le S.T.T.M demande de la transparence. Elle publiera bientôt son propre compte-rendu de la réunion sur le groupe Facebook.