La forêt mahoraise se meurt

La déforestation est une des menaces pour la couleuvre de Mayotte.
Le défrichement sauvage dans les réserves forestières de Mayotte s’est accéléré.
Les zones autour du Mont Bénara et de toutes les crêtes de Mayotte  sont en train d’être défrichées pour pouvoir accueillir des plantations de tomates et de bananes. Car il ne s’agit plus des fabricants de charbon de bois. L’action des gendarmes a fini par apporter ses fruits, même s’il existe encore quelques poches éparses de résistance.

Les terrains littoraux, surtout dans le sud, sont systématiquement déboisés. Les arbres disparaissent et la terre ruisselle jusqu’au lagon. Le phénomène va être encore  plus visible au fur et à mesure que la saison des pluies va s’installer.
Et pourtant, depuis 5 ans, l’ONF, L’Office national des forêts, est implanté à Mayotte :
« L’Office national des forêts est implanté à Mayotte depuis 2012. Sa première mission est de réaliser les plans d’aménagement des forêts publiques relevant du régime forestier. Le Programme de développement rural, outil de mise en œuvre du FEADER, permet le financement par l’Europe de ces plans de gestion. »
Avant l’arrivée de cette institution à Mayotte, il n’y avait qu’un service local qui faisait la police et reboisait. Ses résultats étaient remarquables. 
Le Conservatoire Botanique National des Mascareignes a l’agrément  pour mener des missions de connaissance, de conservation, d’expertise et de sensibilisation sur les enjeux liés au maintien du Patrimoine Végétal depuis 2007 à Mayotte.
Depuis des années, des associations villageoises mettent en place des actions pour la protection de la nature et l'environnement. Le directeur général de l’Agence française de la biodiversité, Christophe Aubel, sera à Mayotte en milieu de semaine. La puissante fédération des associations environnementales dit avoir été mise à l’écart de l’organisation de ce voyage et elle ne ferait pas partie des associations invitées à le rencontrer.