La nomination de Gérald Darmanin en tant que premier flic de France n’étonne guère les policiers en poste à Mayotte. Pour le syndicat Alliance Police 976 en tout cas, c’est un changement la continuité.
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Malgré tout, les attentes sont nombreuses pour les fonctionnaires de police à Mayotte ; le dialogue social et un soutien fort à la police sont en bonne place.
Bacar Attoumani affirme par ailleurs que leur syndicat ne pourra se positionner qu’à l’issue de la réception des organisations syndicales, notamment leur centrale syndicale à Paris par Gérald Darmanin, le nouveau ministre de l’Intérieur. Et c’est seulement à ce moment-là qu’ils pourront tous se positionner. Mais il est clair pour les policiers que les attentes sont nombreuses. Gérald Darmanin ne doit pas avancer sans dialogue social. « Les erreurs du passé ne doivent pas se reproduire ; elles doivent servir d’exemples, comme l’affaire de l’étranglement", rappelle Bacar Attoumani ; et de conclure par si cela a été compliqué, c’est « parce qu’avant de s'avancer, il aurait peut-être été judicieux de concerter, de voir les spécialistes et d’envisager la façon dont toute cette histoire aurait pu être amenée ».
souligne Bacar Attoumani, secrétaire départemental Alliance Police nationale à Mayotte. Pour le policier et syndicaliste, s’il devait faire un bilan du temps de Christophe Castaner, « il y a eu beaucoup de mobilisation ; ce qui fait que par rapport à ces mobilisations, c’est peut-être compliqué de faire cohésion dans la police » selon lui. Il poursuit par ailleurs, en disant que ce changement est juste sur le papier puisqu’il s’agit « du même pouvoir politique en place ».« D’abord, la réception de nos organisations syndicales, le respect du dialogue social et un soutien aux forces de police »
Bacar Attoumani affirme par ailleurs que leur syndicat ne pourra se positionner qu’à l’issue de la réception des organisations syndicales, notamment leur centrale syndicale à Paris par Gérald Darmanin, le nouveau ministre de l’Intérieur. Et c’est seulement à ce moment-là qu’ils pourront tous se positionner. Mais il est clair pour les policiers que les attentes sont nombreuses. Gérald Darmanin ne doit pas avancer sans dialogue social. « Les erreurs du passé ne doivent pas se reproduire ; elles doivent servir d’exemples, comme l’affaire de l’étranglement", rappelle Bacar Attoumani ; et de conclure par si cela a été compliqué, c’est « parce qu’avant de s'avancer, il aurait peut-être été judicieux de concerter, de voir les spécialistes et d’envisager la façon dont toute cette histoire aurait pu être amenée ».