« Nous avons plus de titulaires, et nous avons réussi à fidéliser les contractuels » se réjouit le recteur. Gilles Halbout explique que des efforts ont été faits pour renforcer l’attractivité du territoire : « les néo-titulaires pourront bénéficier de l’ISG (indemnité de sujétion géographique), nous avons amélioré le remboursement partiel des loyers. Et pour ce qui est de la formation, nous lançons les masters pour l’enseignement au second degré ». Il explique aussi que des mesures salariales ont été prises par le ministre de l’Education Nationale pour rendre le métier plus attrayant ; « nous voulons le bien-être des élèves et des enseignants ».
Le recteur reconnait cependant le manque de salles de classes : « il faut surtout dé-densifier les collèges. Nous prévoyons 4 nouveaux lycées et 10 nouveaux collèges pour les rentrées de 2025 à 2027 ».
« Il y a beaucoup d’élèves dans les classes, mais cela n’empêche pas l’excellence » insiste Gilles Halbout ; « nous devons développer les parcours d’excellence dans tous les établissements ». Le recteur annonce un renforcement de l’enseignement des langues… à commencer par le français : « nos élèves ont des difficultés en français, nous devons travailler sur l’oralité, très importante pour l’examen du bac ».
Enfin, Gilles Halbout veut « valoriser ce qui se passe bien ». Il cite en exemple un élève du lycée de Kahani qui, malgré les incidents qui ont émaillé l’année scolaire dans cet établissement, est aujourd’hui major de sa promotion en classe préparatoire.