« Gueules d’amour » lance une campagne de stérilisation des chats sauvages

Les étudiantes de l'école vétérinaire de Toulouse aident à ranger les cages permettant d'attraper les chats.
Pendant 15 jours l’association « Gueules d’amour », qui protège les animaux de compagnie à Mayotte, va stériliser les chats sauvages de l’île. 
L’association Gueules d’amour lance une campagne de stérilisation des chats sauvages en partenariat avec Baylen, une association étudiante de l’école vétérinaire de Toulouse. « L’objectif est d’arrêter la prolifération de chats à Mayotte, explique Tyler Biasini Rossi le président de Gueules d’amour. La multiplication du nombre de chats sauvages créé des problèmes environnementaux important. »

Les félins ont pour habitude d’attaquer les animaux sauvages. « Ils sont capables de grimper directement dans les nids pour aller chercher les oisillons. Il leur arrive même de manger de petites tortues. » Par ailleurs, ils fouillent dans les poubelles ce qui créé des désagréments importants.
 

Un partenariat avec des étudiantes toulousaines


Oumayma El Attar Sofi, Maya Simon, Margaux Cichocki et Roxane Gansser Polls viennent de débarquer à Mayotte. Elles sont toutes étudiantes à l’école vétérinaire de Toulouse. Pendant ces 15 jours elles vont pratiquer des opérations de stérilisation sur les chats récupérés par l’association Gueules d’amour et son réseau d'adhérents.
Les quatre étudiantes posent à côté des cages permettant de transporter les chats attrapés.
« C’est une chance pour nous, explique Oumayma qui travaille sur le projet depuis deux ans. Normalement on ne fait qu’une ou deux opérations de ce type en cinq ans d’étude. Là nous allons opérer deux fois par jour. » Toutes les interventions sont faire sous la supervision du vétérinaire de Combani et les étudiantes ont financé elles-mêmes leur voyage grâce aux dons récoltés tout au long de l'année.
 

Gueules d’amour, le seul refuge animal de Mayotte


« Nous sommes le seul refuge de l’île, précise Tyler. Par ailleurs, Gueules d'amour est conventionnée avec cinq communes pour faire office de fourrière. » Les animaux récupérés sont ensuite proposés à l’adoption sur Mayotte, en métropole et en Belgique. « Mais d’abord nous les soignons, les vaccinons et les éduquons quand c’est nécessaire. Nous allons chercher beaucoup de chiens élever pour des combats. Ils sont souvent mal en point. À Mayotte, certains voient l’animal comme une propriété sur laquelle ils ont tous les droits. »  

En difficulté financière l’association a lancé une pétition que l’on peut retrouver sur sa page Facebook.