Habitat illégal, le maire de Kani-kéli sous la pression de ses administrés

Le maire de Kani-kéli sommé de trouver une solution à l’installation de familles en situation irrégulière par ses administrés.

Le maire de Kani-Kéli, une commune du sud de Mayotte a été saisi par une grande partie des habitants de la commune d’un dossier qui selon lui, ne relève pas de sa compétence directe. De nombreuses familles en situation irrégulière seraient venues ses derniers temps s’installer sur le territoire de la municipalité.

Il s’agirait de migrants irréguliers chassés de Petite-Terre et des zones urbaines et périurbaines de Mamoudzou et Koungou, dans le cadre de la lutte contre l’habitat illégal et contre l’immigration clandestine.

Rachadi Abdou, affirme aussi que les plages des communes du sud en général sont devenues les lieux privilégiés de débarquements de clandestins venus des îles voisines.

« Comme, je n’ai pas la compétence de la lutte contre l’immigration clandestine, j’ai demandé aux personnes qui logent des étrangers de venir régulariser leurs situations auprès des services à la mairie. »

Rachadi Abdou maire de Kanikéli

Les terrains sur lesquels ces familles se sont installées appartiennent à des privés ou bien au département. Pour ces derniers, le maire de Kani-Kéli  compte adresser des courriers au conseil départemental avec les numéros cadastraux de leurs parcelles occupées.

C’est un phénomène qui touche pratiquement l’ensemble des maires de Mayotte. De son côté, la préfecture a lancé une campagne de démolition des habitats illégal sans précédent.

Le plan de lutte contre l'habitat illégal se poursuit