« Le peuple n’est ni de droite ni de gauche, il va vers ceux qui règlent ses problèmes » dit Hamada Salim qui n’est en pas à sa première candidature. Il s’est lancé en politique en 1993 sous la bannière des verts, sans grand succès « l’environnement n’intéresse pas les gens ici » regrette-t-il. Le candidat a ensuite essayé de se rapprocher du Rassemblement National, « mais ils n’ont pas voulu de moi ». Avec humour il déclare :
On m’a toujours appelé Monsieur zéro %, mais la population soutient ma candidature .
Pour Hamada Salim, le rôle du député est de « convaincre Paris qu’il faut régler au plus vite le problème de l’insécurité. Il faut augmenter le nombre de policiers et arrêter l’impunité. Il faut aussi augmenter le nombre de prisons ».
Le candidat dénonce aussi « l’insécurité business », les escroqueries contre lesquelles « des lois répressives doivent être mises en place ». Il veut lancer de grands programmes de formation pour la jeunesse ».
S’agissant de l’immigration comorienne, Hamada Salim estime qu’il faut « placer les Comores sous mandat des Nations Unies » ; selon lui « les Comores n’arrivent pas à s’en sortir et déversent tous leurs problèmes ici à Mayotte ».