Le président du syndicat intercommunal d’élimination et de valorisation des déchets de Mayotte constate que la charte érigée par les Forces Vives n’est pas respectée :
Nos camions de ramassage ne peuvent pas passer. C’est la réalité sur le terrain. De même, nos agents ne peuvent pas rejoindre leur lieu de travail dans leurs véhicules personnels.
Houssamoudine Abdallah, président du SIDEVAM 976
« On n’arrive pas à collecter les déchets, le SIDEVAM ne pourra rien faire avant la fin du mouvement » affirme-t-il.
Houssamoudine Abdallah estime qu’il faudra 3 ou 4 semaines pour ramasser toutes ordures déversées depuis un mois. « Nous avons demandé une aide financière exceptionnelle au Conseil Départemental et à l’Etat pour venir à bout de cette tâche, une fois les barrages levés », indique-t-il. Selon le président du SIDEVAM, 1,3 millions d’euros seront nécessaires pour ramasser tous ces déchets, « nous devons remplacer les bacs, 50% ont été brûlés » dit-il ; « il nous faudra aussi des camions équipés de bennes et de grues pour ramasser ce qui est par terre, nous ne les avons pas ».
Houssamoudine Abdallah demande aux usagers de conserver chez eux les emballages, cartons et bouteilles plastiques qui ne peuvent pas non plus être enlevés des bornes de tri.