"Il y a eu plus d'actions pour la sécurité qu'auparavant", constate le maire de Sada, Houssamoudine Abdallah

Houssamoudine Abdallah, le président du Sidevam et maire de Sada
La quatrième conférence de sécurité se tient ce jeudi matin pour que le préfet dresse un bilan de son action avec les élus. Le maire de Sada et président du Sidevam, Houssamoudine Abdallah, note une augmentation des démarches pour lutter contre l'insécurité.

Les élus mahorais ont rendez-vous avec le préfet ce jeudi 24 octobre pour la quatrième conférence de sécurité. Le maire de Sada, Houssamoudine Abdallah, dresse déjà un bilan positif. "Il y a eu plus d'actions que ce qu'on a connu auparavant. À Sada par exemple, il y a eu des décasages récemment, on a aussi reçu une équipe du cabinet du préfet sur la mise en place de la vidéosurveillance", explique l'élu. "On espère qu'on aura les caméras d'ici l'année prochaine."

Houssamoudine Abdallah, le président du Sidevam et maire de Sada

"On voit ces derniers temps que les méthodes changent", note en revanche le maire. "Avant, ils attaquaient en bande, on voit désormais des attaques solitaires. J'ai une pensée pour la directrice de l'école maternelle de Mangajou qui s'est fait attaquer par un jeune." Selon lui, cette conférence sera l'occasion "d'échanger sur ce qui va et ce qui ne va pas."

La grève au Sidevam

La municipalité de Sada a notamment depuis près de trois ans un partenariat avec le parquet pour faciliter les rappels à l'ordre en cas d'incivilités. "On continue sur ça, nous allons aussi mettre en place une brigade cynophile pour accompagner la police municipale, car on a eu sur le territoire des attaques avec des chiens", précise Houssamoudine Abdallah.

Le maire est également président du Sidevam, le syndicat en charge de la collecte des déchets fait face à une reprise de la grève depuis ce mardi 22 octobre. SNUTER-FSU, à l'origine du mouvement, dénonce des primes versées de manière arbitraire entre les agents. "Le cabinet qui nous accompagne nous a fait une proposition, je l'ai partagé aux syndicats en leur lassant une semaine pour faire leurs propositions", explique le président du Sidevam. "La seule chose que j'ai reçue c'est un préavis de grève." Il dénonce les méthodes du syndicat "face à des mesures très justes", rappelant que cette prime est versée selon des critères nationaux, définis par décret.