Comme le veut l'usage, les conseils municipaux élus choisissent leurs maires dans la semaine qui suit le second tour des municipales. Et depuis hier à Mayotte, les maires sont installés dans une ambiance de fête.
Après l'effort, le réconfort ! Les 16 listes élues au second tour des municipales dans le département de Mayotte voient enfin le fruit de leurs efforts récompensés. Ce week-end, les maires sont installés dans leurs fonctions lors des premiers conseils municipaux de la mandature.
Vendredi, Mouslim Abdourahaman a été reconduit dans ses fonctions. Et ses partisans n'ont pas hésité à l'embrasser. Seul le masque a été gardé pour signifier que l'on suit un peu les recommandations pour se protéger de la Covid-19.
Ce samedi, même ambiance de fête à Chirongui. Dans le tout nouveau pôle culturel Madi Dzoudzou Abaine, Hanima Ibrahima a cédé son fauteuil de maire à Saïd Andhanouni, après 12 ans de règne. Et si la bataille électorale a été intense, les deux leaders de Chirongui se sont donné l'accolade, faisant fi là aussi des gestes barrières.
A Mtsamboro, Chiconi, Pamandzi, Bandraboua et Bandrélé, là aussi la fête était au rendez-vous. Pour le nouveau maire de Mtsamboro Laïthidine Ben Saïd, cette cérémonie est un moment de répit. Il a promis de s'attaquer aux problèmes de violence qui ont frappé sa commune dans les denriers jours.
A Chiconi, comme ailleurs, le maoulida shenge a résonné. Un chant religieux mais qui a une connotation politique car chanté lors du combat du maintien de Mayotte dans la République française. Un chant synonyme de victoire, indispensable lors de telles célébrations.
En attendant l'installation des présidents des intercommunalités et des syndicats intercommunaux. En espérant que les gestes barrières et la distanciation sociale seront respectés.
Les gestes barrières oubliés
Evidemment, c'est un grand jour, et malgré l'épidémie de Covid-19, les partisans des listes vainqueurs ont afflué en masse. Et leur joie a été tellement intense que les gestes barrières ont été oubliés.Vendredi, Mouslim Abdourahaman a été reconduit dans ses fonctions. Et ses partisans n'ont pas hésité à l'embrasser. Seul le masque a été gardé pour signifier que l'on suit un peu les recommandations pour se protéger de la Covid-19.
L'installation de Mouslim Abdourahaman, maire de Boueni, pour son second mandat.
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Ce samedi, même ambiance de fête à Chirongui. Dans le tout nouveau pôle culturel Madi Dzoudzou Abaine, Hanima Ibrahima a cédé son fauteuil de maire à Saïd Andhanouni, après 12 ans de règne. Et si la bataille électorale a été intense, les deux leaders de Chirongui se sont donné l'accolade, faisant fi là aussi des gestes barrières.
A Mtsamboro, Chiconi, Pamandzi, Bandraboua et Bandrélé, là aussi la fête était au rendez-vous. Pour le nouveau maire de Mtsamboro Laïthidine Ben Saïd, cette cérémonie est un moment de répit. Il a promis de s'attaquer aux problèmes de violence qui ont frappé sa commune dans les denriers jours.
A Chiconi, comme ailleurs, le maoulida shenge a résonné. Un chant religieux mais qui a une connotation politique car chanté lors du combat du maintien de Mayotte dans la République française. Un chant synonyme de victoire, indispensable lors de telles célébrations.
La fête continue ce dimanche
Et la fête continuera encore ce dimanche encore puisque d'autres communes doivent installer leurs maires. C'est le cas notamment à Sada et Mamoudzou.En attendant l'installation des présidents des intercommunalités et des syndicats intercommunaux. En espérant que les gestes barrières et la distanciation sociale seront respectés.