« On reste là, il n’y a rien de nouveau, aucune information », trois mois après la signature d’un protocole de fin de conflit le 20 décembre 2023, censé mettre fin à une longue grève des agents, Insya Daoudou déplore l’absence de solutions proposées. « Nous sommes en sous-effectif chronique, il nous manque 10 personnes ; les deux médecins sont partis, leurs remplaçants ont démissionné à leur tour, nous n’avons plus qu’un infirmier ». La syndicaliste dénonce aussi du non-paiement de primes et « un harcèlement moral ».
Insya Daoudou affirme qu’elle est elle-même « poussée vers la sortie ».
Je suis malvoyante, on ne m’a pas aménagé mon poste de travail et refusé un mi-temps thérapeutique.
Insya Daoudou, présidente de la section syndicale de la MDPH
Selon la syndicaliste, «les problèmes ont commencé à la MDPH en 2023 « lorsque le président de l’institution a voulu promouvoir sa femme à un poste de responsabilité, avec des avantages que nous n’avions pas ».