Le Recteur rappelle la mission essentielle fixée par le ministre de l’Education Nationale : « assurer les savoirs fondamentaux. Les enfants doivent savoir lire, écrire et compter » dit Jacques Mikulovic. « Nous devons aussi développer les filières professionnelles, adaptées aux besoins de l’île ».
Le Recteur reconnait les difficultés : « nous avons des écoles, des collèges et des lycées surchargés. Beaucoup d’élus revendiquent une mise à niveau comme en métropole, mais cela ne peut pas se faire sur un claquement de doigt »… « Il faut s’adapter, trouver un modèle mahorais ».
Tout n’est pas négatif selon Jacques Mikulovic, « je peux vous dire que c’est plus difficile d’enseigner en métropole qu’à Mayotte. Nous avons des élèves qui ont une appétence pour apprendre et qui sont disciplinés ».
S’agissant du sort des enseignants, le Recteur se dit déterminé à obtenir l’IRCANTEC (la retraite complémentaire) pour les contractuels. Il faut aussi selon lui développer la formation des enseignants au CUFR : « nous devons recruter davantage d’enseignants localement ».