Il y a au moins trois bons terrains de football mais cela s’arrête là. Les Comores n’ont pas de piscines, pas de courts de tennis praticables, des gymnases trop petits et pas aux normes. Mis à part le foot, pour l’heure rien ne permet d’accueillir les 19 disciplines retenues pour les jeux 2027. Sans parler de l’hébergement, les hôtels dignes de ce nom se comptent sur les doigts d’une main dans tout l’archipel.
Certains envisagent de faire venir un paquebot de croisière pour loger les délégations. L’électricité est un gros problème, ainsi que l’approvisionnement en eau.
Les Comoriens sont tiraillés entre deux raisonnements contradictoires : d’un côté on peut penser que c’est une folie d’engager autant de dépenses pour des jeux dans un pays qui manque de tout, de l’autre on considère que c’est au contraire une chance à saisir pour développer les infrastructures et que cela pourrait booster le tourisme… Mais la grande question est : avec quel argent ?
Les Comores prennent à nouveau le risque d’un rendez-vous raté comme la dernière fois en 2009, quand il leur avait fallu renoncer après avoir été désignées pays organisateur