Se lever tôt pour aller à l’école est une habitude pour beaucoup d’élèves mahorais. Et avec la grève de certains transporteurs la situation va de mal en pis. L'année scolaire a débuté voilà juste une semaine mais elle s'annonce déjà compliquée pour beaucoup.
Andry Rakotondravola / Siti Daroussi•
Ils se sont levés à trois heures du matin pour tenter d’avoir une petite place dans le premier bus de la journée. Certains sont venus accompagnés de leurs parents. Ils sont ainsi présents dès 4 heures du matin à l’arrêt de bus. Comme ici à Koungou où une centaine d’élèves s’agglutinent et attendent patiemment. Mais à 4h30, toujours pas de bus certains commencent à s’inquiéter.
« Je commence à 7h et je finis à 16h tous les jours. On se réveille à 3h du matin. Tu arrives sur place, tu es fatigué parce que tu n’as pas pu dormir, on ne peut pas travailler comme ça»,
« ce n’est pas normal qu'elle se réveille à 3h du matin pour venir attendre alors qu'il n'y a pas de bus. Les choses ont changé cette année, parce que l’année dernière, ma fille se réveillait vers 4h, et à 5h il y avait un bus, mais là non »