L'actualité régionale 10 Novembre


COMORES

La polémique se poursuit au sujet de la mort du chanteur Adinani à l’hôpital public


La famille de l’artiste avait dénoncé un manque d’oxygène qui aurait empêché de réanimer le malade en détresse respiratoire. Dans le quotidien national « Al Watwan », le chargé de communication de l’hôpital El Maarouf de Moroni apporte un démenti. Selon lui, « la santé du patient était déjà fortement dégradée ». Il affirme que tout le personnel de l’hôpital « s’est fortement mobilisé » pour l’assister ; « Il a reçu tous les soins nécessaires » assure-t-il. Il ajoute que « l’hôpital ne manque pas d’oxygène contrairement à ce qui a été dit ». Mais la famille persiste et signe. La fille du chanteur, Maissam Adinani révèle que les ambulanciers en route avaient appelé l’hôpital pour demander de préparer la réanimation, que rien n’a été fait. Elle dit avoir fait la queue à la pharmacie pour acheter le matériel nécessaire à son oxygénation. Cette disparition a provoqué une grande émotion dans le pays.






LA REUNION

Un incendie très important ravage les hauts de St Paul, les pentes du Maïdo sont en feu


Ce n’est pas le premier incendie sur le Maïdo mais celui-ci est particulièrement violent, attisé par des vents de 60 Km/h et une sécheresse persistante. Des moyens très importants ont été engagés sur le terrain : une centaine de pompiers, un avion et 5 hélicoptères bombardiers d’eau. Le préfet a demandé un deuxième avion. L’incendie ne menace pas d’habitations, les hauts du Maïdo font partie du parc naturel de la Réunion qui abrite une forêt primaire de tamarins des hauts unique au monde. Le terrain d’intervention est difficile, il n’y a pas beaucoup d’accès. Quelques parties de la forêt sont noyées sous des tonnes d’eau alors que l’on creuse des tranchées pour essayer d’arrêter la progression du feu.






MOZAMBIQUE

La capitale du Mozambique est frappée par une vague de chaleur inhabituelle. Le thermomètre a largement dépassé les quarante degrés le week-end dernier


En raison de l’épidémie de Covid, il est, en principe, interdit d’aller à la plage à Maputo. Mais ce dimanche la police a renoncé à empêcher les habitants de se ruer sur le rivage et de se baigner. Ils étaient des milliers dans l’eau, des familles entières, pour essayer de trouver un peu de fraicheur. A Maputo il a fait entre 38 et 40 degrés. C’est une cité de grands immeubles en béton, un tel pic de chaleur est insupportable. Un peu plus à l’intérieur des terres la température est montée jusqu’à 45. On n’est pas habitué à de telles températures dans cette zone d’Afrique Australe. Maputo se trouve à l’extrême sud du pays, à la frontière de l’Afrique du Sud. Le climat y est habituellement plus tempéré. La météo assure que ça va aller mieux cette semaine




MAURICE

Des hôtels arrivent à faire le plein le week-end, alors qu’il y a zéro touristes. On casse les prix pour la clientèle locale


« Soit on met la clé sous le paillasson, soit on revoit notre stratégie », l’affaire est ainsi résumée par un professionnel cité par l’ « Express » de Maurice. Les hôteliers font tout pour attirer la clientèle locale. On casse les prix, on organise des fêtes ou des réunions d’entreprises ; même des soirées dansantes en maillot de bain dans les piscines avec de la mousse à gogo. Les promenades à cheval et les sorties en catamaran essaient de survivre. « On baisse les prix, mais on ne fait pas du discount» assure un opérateur. La deuxième vague de l’épidémie en Europe ne laisse pas d’autre choix. En revanche il y a une entreprise qui ne peut rien faire : c’est Air-Mauritius ; la compagnie était déjà très durement touchée par la première vague, elle a du mal à survivre à la seconde.