Une enveloppe de 200 millions d’euros promise par Emmanuel Macron pour le pays, dont les outre-mer, pour des infrastructures sportives
Avec les Jeux Olympiques dans le viseur puisque la livraison est prévue pour 2024. Les Outre-mer comme Mayotte et La Réunion sont concernés puisque l'État participera à hauteur de 80 % à 100 % du financement de ces nouvelles structures dans les départements de l’océan indien. L’un des objectifs c’est de faciliter les nouvelles pratiques sportives comme le skateboard ou le basket 3X3. Emmanuel Macron d’ajouter qu’il y a un sous-équipement sportif dans certains territoires. On pense à Mayotte, qui n’a par exemple aucune structure aux normes pour accueillir un 7e tour de coupe de France de football. Sans transition, un réunionnais a été sacré champion de France de pizza. Il s’appelle Thierry Gourreau et il a été sacré champion dans la catégorie fabrication de la pizza la plus rapide. Un autre réunionnais, Patrick Lebreton est devenu vice-champion de France dans la catégorie pizza large. Les réunionnais qui s’inquiètent de savoir si il y aura des cadeaux au pied du sapin pour Noël car la crise du fret maritime a quelque peu bousculé les habitudes du coup on se retrouve avec des étagères clairsemés dans les magasins de jouet.
Aux Comores, le ministre des Finances présente ses excuses à la presse.
Rappelez-vous, il y a deux semaines, il se disait prêt à faire appel à des hommes de main pour faire taire les journalistes.
Rétropédalage pour Kamalidine Souef, puisqu’après des jours de polémique, le ministre a finalement présenté ses excuses pour avoir tenu des propos choquants. Il avait tenu ses propos lors de sa prise de fonction au ministère, fin septembre « Que ce soit bien clair, si les journalistes disent ce qu’ils veulent, je ferai aussi ce que je voudrais. » Sa prise de parole coïncidait avec la médiatisation d’une facture de voyage du ministre Un voyage de trois jours aux Etats-Unis pour un coût total, pour trois personnes, avoisinant les 32 millions de francs comoriens soit près de 67 000 euros. La délégation s’était rendue à Washington pour participer à une réunion du Fond Monétaire International et de la Banque Mondiale. Le montant du séjour avait provoqué l’indignation générale de la population comorienne. Le ministre des Finances a donc finalement présenté ses excuses à la presse.
Au Mozambique, qui peut sauver Cabo Delgado ?
C’est la question que se pose le journal Jeune Afrique, dans un article publié sur son site internet. Cabo Delgado, c’est cette région du nord du pays frappée par de violentes insurrections djihadistes. Elles ont d’ailleurs mis un coup d’arrêt au projet gazier du groupe Totalenergies en avril dernier. Aujourd’hui, la situation sur place est sécurisée à lire l’article. D’ailleurs le président mozambicain, Filipe Nyusi, a organisé, sur place, une visite officielle avec son homologue rwandais, Paul kagamé. Les deux présidents étaient en uniforme militaire avec un message clair : La situation est sous contrôle dans la région. Une maitrise indispensable pour Filipe Nyusi et son pays car la zone recèle d’immenses réserves de gaz. On parle d’une estimation de 5 000 milliards de mètres cubes. Car sans cette stabilité sécuritaire à long terme, il sera impossible de relancer les projets des compagnies pétrolières, dont celui du groupe pétrolier Totalénergies chiffré à plus de 17 milliards d’euros et dont Mayotte doit en devenir la base arrière.
Enfin, direction Madagascar pou terminer cette revue de presse régionale, avec la famine qui secoue encore et toujours le Sud de la grande île.
Le pire est-il à venir se demande La Tribune Afrique ce matin. On le rappelle, une sécheresse dévastatrice frappe le grand Sud depuis un an maintenant. Conséquence direct, 1,5 millions de personnes crèvent de faim. La faute à la déforestation. A Madagascar, il y a 60 ans, la foret recouvrait 45% du pays contre 12% aujourd’hui. Le Covid-19 est aussi pointé du doigt, puisque les déplacements et l’approvisionnement de nourriture ont été limités pendant la crise sanitaire. Pour les Nation-Unies, Madagascar est la première victime alimentaire du réchauffement climatique mondiale. Dans certaines régions, il n’a pas plu depuis deux ans. Pour enrayer la famine, le gouvernement a déployé un plan d’urgence de 141 projets parmi lesquels on retrouve par exemple le soutien aux agriculteurs, la construction de pipeline pour l'acheminement d’eau ou encore l’instauration de cash-transferts dans les régions les plus touchée. Le plan alimentaire mondiale (PAM) annonce qu’il distribue actuellement 700 000 rations alimentaires par mois. Le chiffre devrait grimper à un million de rations en décembre prochain, surtout il manque 90 millions de dollars au PAM pour faire face à l'urgence. La famine à Madagascar est également à lire cette semaine dans Paris-Match.